Onpeut donc dire que la culture ne nous rend pas vraiment plus humain. La notion de progrÚs entraine un regard assez matérialisé et inégal de la société, car ce progrÚs n'est pas omniprésent. Le tout étant de savoir si ce progrÚs est favorable ou non à la morale. Bibliographie indicative Culture et contre-cultures Harouel, Jean-Louis (1944- .

I/ Culture et nature A Y a t-il une nature humaine ? Les enfants sauvages qui sont abandonnĂ©s dĂšs la naissance et qui ne grandissent pas dans un milieu humain et qu'on retrouve des anĂ©nes aprĂšs Victor de l'Aveyron → L'enfant sauvage » F Truffaut → Jeune retrouvĂ© dans la forĂȘt → ne fait pas se tenir debout, parler, rire, pleurer / toutes caractĂ©ristiques de l'Homme pendant longtemps on pensait que certains comportements apparaissaient Ă  la nature humaine ĂȘtre humain pas seulement caractĂ©risĂ© par son hĂ©ritage gĂ©nĂ©tique → appartenir Ă  espĂšce humaine ne fait pas de nous des Hommes cad qu'il faut recevoir un hĂ©ritage culturel pour devenir un Homme Homme par def ĂȘtre culture → dĂ©naturĂ©, c'est ce qui permet de progresser Rousseau Cette dĂ©naturation lui permet d'ĂȘtre libre et d'inventer ces propres rĂšgles B La prohibition de l'inceste ethnilogue Levi-Strauss, montre que cette interdiction est une rĂšgle universelle → Homme cultures se donnent interdiction → rĂšgle universelle → nature Invention → culture invention → culturellecela montre le passage de la nature Ă  la culture. L'Homme plus soumis aux lois de Nature mais invente ses propres rĂšgles notamment pour organiser les relations entre individus. C L'impossibilitĂ© de dissocier nature et culturelle Chez Homme peut pas faire diffĂ©rence entre ce qui est naturel et culturel On ne peut pas chercher une nature humaine en essayant d'enlever tout ce que la culture ajoute Ă  l'Homme. Chez l'Homme, tout est Ă  la fois culturel et naturel Melau-Ponty ; chacunes de nos pratiques naturelles, biologiques sont toujours modifiĂ©s par les pratiques culturelles ex manger c'est liĂ© Ă  nature mais on mange diffĂ©remment selon la culturellecolĂšre c'est liĂ© Ă  la nature mais la façon e l'esprimer est diffĂ©rent → Le sentiment n'est plus le meme → Il n'y a pas de nature humaine indĂ©pendante de la culture Ccl 1 L'Homme est bien un ĂȘtre de nature parce qu'il tient de son hĂ©rĂ©ditĂ© biologique mais l'Homme est surtout un ĂȘtre de culture puisqu'il transforme sa propre nature, puisqu'il n'est rien s'il ne reçoit pas d'Ă©ducation qui lui permet de devenir vĂ©ritablement un Homme. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiII/ Culture et cultures A L'ethnocentrisme E cultivĂ©, c'est s'Ă©loigner de Nature, progresser, se dĂ©velopper, or certaines cultures, sociĂ©tĂ©s ne semblent pas se dĂ©veloppĂ©s du tout ou trĂšs peu. Ex cannibalisme, n'amĂ©liorent pas leur techniques, on peut affirmer que ce ĂȘtres ont un Ă©tat sauvage, parfois mĂȘme barbare Une telle attitude s'appelle l'ethnocentrisme, c'est affirmer que les autres cultures sont diffĂ©rentes de la notre, n'en sont pas parce sot par exemple proche de la nature ou c'est penser que sa culture est meilleure et que les autres sont des barbares Ex EuropĂ©en qui dĂ©couvre une autre culture qu'en AmĂ©rique Pour nous, les autres n'en sont pas et les Hommes pas vraiment des Hommes. C'est pourquoi une telle pensĂ©e justifie qu'o exploite ces individus ou qu'on les oblige Ă  changer et progresser B Le relativisme culturel Ethnologues montre que c'est impossible de juger une culture d'un autre peule → hiĂ©rarchiser les cultures Hommes culturels, mĂȘme niveau / critĂšresobjectif pour juger Hommes critĂšres relatifs Ă  notre propre culture civilisation occidentale prend comme critĂšre dĂ©veloppement, Ă©co et technique pour juger culture mais c'est un critĂšre liĂ© Ă  ntore propre histoire mais on peut mesurer la valeur d'une autre culture par rapport au bonheur des individus → Il aut affirmer le relativisme culturel / culture supĂ©rieur Ă  une autre Cela conduit Ă  accepter diversitĂ© et d'ĂȘtre plus tolĂ©rant Vous cherchez un professeur de philosophie ? C Le problĂšme des droits de l'Homme Excision, lapidation peine de mort est e qu'on peut juger ecs ratiques qui sont culturelles et ne sont pas remsie en cause dans ces cultures ? → Au nom des droits de l'Homme qui sont sensĂ©s ĂȘtre universels au dessus des cultures, il sembvlerait lĂ©gitime de dĂ©courager ces pratiques qui vont Ă  l'encentre de libertĂ©, Ă©galitĂ©, dignitĂ© des individus pb → droit Homme → prpoduit de pensĂ©e occidental et les autre cultures ne les comprennent et acceptent pas forcĂ©ment. question ouverture des cultures aux autres, plus une culture a de contact avec l'extĂ©rieur, plus elle sera amenĂ© Ă  Ă©voluer et Ă  se dĂ©velopper, mais en mĂȘme temps, il ne faut pas que cette ouverture conduise Ă  la dispartion de la diversitĂ© culturellecelaCulture toujours l'enjeu d'un conflit entre les forces de la tradition et celles du changement. Il est nĂ©cessaire de prĂ©server cultures tout en leur permettant de se modifier ? III/ Culture gĂ©nĂ©rale et dĂ©mocratie CG → ensemble de savoir qu'on acquiert une demeure, qui nous dĂ©finissent comme un ĂȘtre cultivĂ©. Elle est liĂ©e Ă  l'idĂ©eal humaniste qui considĂ©rait qu'il fallait possĂ©der le connaissance et que cette culture gĂ©nrale nous rend meilleur Avec la dĂ©mocratie, les traditions et la culture classique ne sont plus des valeurs qu'il faut cultiver. C'est Ă  dire que chacun invente ses propres rĂšgles, ses propres normes et choisi ce qui l'intĂ©resse ; » I– La culture nous rend plus humains parce qu’elle est un lieu partagĂ© dans lequel se crĂ©e, se livre et se partage notre condition humaine. II – Cependant toute culture est particuliĂšre, relative Ă  un groupe d’hommes ; ainsi elle peut entraver la libertĂ©, la comprĂ©hension de l’étranger et instaurer des biais nous empĂȘchant d’atteindre la vĂ©ritĂ©. Avis du professeur Il s'agit vĂ©ritablement d'un sujet qui demande une grande maturitĂ©. Une grande maturitĂ© de rĂ©flexion et indubitablement des connaissances historiques prĂ©cises. On ne peut pas s'en tenir Ă  des gĂ©nĂ©ralitĂ©s, ce qui reprĂ©sente un risque Ă©vident de la question. LE SUJET ET SON CORRIGE Le sujet et le corrigĂ© portant sur le Bac L - La culture nous rend-elle plus humain ? est en cours de publication. 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support Ă©lectronique interdite
la culture nous rend elle plus humaine
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Les Ă©lĂšves planchent depuis 8 heures ce lundi matin. © CrĂ©dit photo laurent theillet Par le 18/06/2018Mis Ă  jour Ă  10h38 L’épreuve se dĂ©roule depuis huit heures ce lundi matin. Les sujets viennent d’ĂȘtre dĂ©voilĂ©s. Sur quels sujets planchent les quelque 560 000 candidats au bac qui participent ce lundi matin Ă  l’épreuve de philosophie ? Les sujets, toujours trĂšs attendus, de cette premiĂšre Ă©preuve ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s peu aprĂšs littĂ©raire L– La culture nous rend-elle plus humains ?– Peut-on renoncer Ă  la vĂ©ritĂ© ?– Explication d’un texte extrait de "Le monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation" de Arthur Schopenhauer 1818BaccalaurĂ©at scientifique S– Le dĂ©sir est-il la marque de notre imperfection ?– Éprouver l’injustice, est-ce nĂ©cessaire pour savoir ce qui est juste ?– Explication d’un texte extrait de "SystĂšme de logique" de John Stuart Mill 1843BaccalaurĂ©at Ă©conomique et social ES– Toute vĂ©ritĂ© est-elle dĂ©finitive ?– Peut-on ĂȘtre insensible Ă  l’art ?– Explication d’un texte extrait de "Les Formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse" d’Emile Durkheim 1812BaccalaurĂ©at technologique– L’expĂ©rience peut-elle ĂȘtre trompeuse ?– Peut-on maĂźtriser le dĂ©veloppement technique ?– Explication d’un texte extrait de "L’Esprit des lois" de Charles de Montesquieu 1748 Onpeut toutefois parler d’évolution de la nature humaine, mais cette Ă©volution se fait surtout au contact de la culture. Cette attitude de rejet des cultures diffĂ©rentes ou « barbares » montre que la culture ne nous rend pas plus tolĂ©rants ou vertueux. Au contraire, elle renforce nos passions les plus primaires. D’oĂč un renversement : celui qui croit Ă  la barbarie,
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Mais avant toute chose, Ă  mon avis il faut dĂ©jĂ  bien savoir ce qu'on entend par "humain". On ne peut pas se permettre de divaguer dans tous les coins de la pensĂ©e Ă  la fois, juste Ă  cause d'un terme dans la question mal prĂ©cisĂ©. VoilĂ  un mot qui a pas mal de sens. ConsidĂ©rons trois cas 1. "Humain" = "relatif Ă  l'espĂšce humaine, au genre humain" La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain, bah non, l'homme est dĂ©jĂ  humain par stricte dĂ©finition. Bon, on peut dĂ©jĂ  oublier le sens "Humain" = "bon, charitable, gĂ©nĂ©reux, indulgent" Ca peut tout Ă  fait se creuser on peut en effet se demander en quoi la culture rend l'homme bon, donc sociable. D'un autre cĂŽtĂ©, on sait trĂšs bien que la sociĂ©tĂ© n'enfante pas que des bons...3. "Humain" = "propre Ă  l'Homme" Ah, c'est sĂ»rement la piste la plus intĂ©ressante qu'est-ce qui est propre Ă  l'homme sous-entendu, par opposition aux autres formes de vie, sinon la vie en sociĂ©tĂ©s, les cultures propres Ă  chacune d'elles, la conscience de soi, de l'univers et de la mort, le langage articulĂ©, le dĂ©veloppement des arts, des sciences et de la pensĂ©e, entre autres facultĂ©s intellectuelles ?Tu me diras ce que tu en penses mais je crois pour ma part que c'est au troisiĂšme sens qu'on se seul truc qui m'embĂȘterait, ce serait de devoir se demander pourquoi la culture travaille Ă  rendre l'homme plus humain lĂ  oĂč par dĂ©finition il se dĂ©marque du reste du monde vivant par une culture, justement quand tout le reste ne vit que selon la nature.Petite parenthĂšse cela n'exclut pas que l'Homme peut aussi vivre selon la Nature, on est bien d'accord. La preuve, il est soumis Ă  la gravitĂ©, Ă  la fatigue, Ă  la faim, aux envies pressantes et Ă  l'inĂ©luctable venue de la mort comme tout le monde. De mĂȘme, dans les sociĂ©tĂ©s primitives et mĂȘme dans des sociĂ©tĂ©s moins primitives la loi du plus fort Ă©tait en l'hĂ©sitation entre mesure vie selon la Culture, les lois sociales, en conformitĂ© avec les rĂšgles que l'Homme s'est donnĂ© afin que thĂ©oriquement jamais le fort ne brutalise le faible et dĂ©mesure vie selon la Nature, les lois naturelles, les dispositions naturelles dont Nature nous a inĂ©galement douĂ©s a une portĂ©e politique et Ă©conomique problĂšme de la rĂ©partition des biens et des pouvoirs, par exemple dans le cas des sociĂ©tĂ©s tribales c'est vite rĂ©glĂ©.Et c'est lĂ  que se pose un paradoxe le dĂ©sir d'ĂȘtre le plus riche, le plus puissant, ne peut exister que dans le cadre d'une sociĂ©tĂ©, oĂč l'on peut se comparer Ă  d'autres. Ce dĂ©sir naturel a donc en rĂ©alitĂ© une origine ce n'est qu'une parenthĂšse, n'allons pas dire que j'ai dĂ©jĂ  osĂ© dĂ©vier le sujet. _________________Si vis copyrightem, para Ă©dition par le Sam 7 Oct 2006 - 1956, Ă©ditĂ© 1 fois AnudarPĂ©riĂšque de Messine Nombre de messages 45Age 42Localisation LyonDate d'inscription 01/08/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Mer 4 Oct 2006 - 2012 IntĂ©ressant comme sujet .Comme Steuf le fait remarquer le noeud du problĂšme consiste implicitement Ă  dĂ©finir ce qui fait "l'humanitĂ©" de l'Homme avec un grand h puisque l'on parle ici du genre humain.Le "propre de l'Homme" n'est pas Ă  chercher dans le fait biologique, ou du moins, pas seulement. L'Homme n'est pas remarquable d'un point de vue biologique c'est un organisme animal des plus fragiles et ne prĂ©sentant d'adaptation Ă  aucun environnement ce qui lui permet, paradoxalement, de circuler partout sur Terre et de pouvoir s'installer partout ; il est aussi le seul Primate Ă  oser s'aventurer volontairement dans l'eau et Ă  nager.Il n'est pas Ă  chercher non plus dans le fait social. Les eusociĂ©tĂ©s d'Insectes prĂ©sentent une organisation bien plus aboutie que nos propres sociĂ©tĂ©s politiques songez que les eusociĂ©tĂ©s d'Insectes existent depuis 150 millions d'annĂ©es alors que les sociĂ©tĂ©s politiques d'ĂȘtres humains n'existent sans doute pas depuis plus de deux millions d'annĂ©es au plus. Il n'a pas non plus l'exclusivitĂ© de la culture on a mis en Ă©vidence des traits culturels chez certains Primates mais aussi, ce qui est plus Ă©tonnant, chez des Oiseaux. Quant Ă  la technologie, il ne s'agit somme toute que d'une façon de mieux survivre dans un environnement hostile, et Ă  ce titre, nombre d'animaux possĂšdent une technologie certes rudimentaire mais tout aussi efficace que la nĂŽtre des Primates savent rĂ©aliser des outils trĂšs simples, des Oiseaux savent choisir des cailloux sur lesquels lĂącher des coquillages pour les casser.Le "propre de l'Homme" serait en fait Ă  chercher dans sa capacitĂ© Ă  se concevoir lui-mĂȘme comme un ĂȘtre mythes grecs peuvent se lire ainsi comme les premiers balbutiements d'une pensĂ©e qui cherchait Ă  concevoir l'humain. Ulysse, au cours de l'OdyssĂ©e, rencontre des ĂȘtres qui ressemblent Ă  des Hommes mais qui n'en sont pas. En filigrane, apparaĂźt un trait fondamental est un ĂȘtre humain celui qui a conscience d'une proximitĂ© d'esprit avec d'autres ĂȘtres semblables Ă  lui. Le Cyclope est capable de manger des ĂȘtres qui lui ressemblent et qui parlent comme lui, il n'est donc pas humain ; CircĂ© change les compagnons d'Ulysse en pourceaux et leur supprime donc la parole et l'intellection, niant leur humanitĂ©, elle n'est donc pas test d'humanitĂ© du "gom jabbar" dans Dune est Ă  comprendre dans le mĂȘme sens. Pris dans un piĂšge, l'animal se ronge une patte pour Ă©chapper au prĂ©dateur alors que l'ĂȘtre humain attend l'arrivĂ©e de ce prĂ©dateur pour avoir l'opportunitĂ© de l'Ă©liminer et ainsi de supprimer une menace qui pĂšse sur toute l'espĂšce. L'ĂȘtre humain a donc la conscience qu'existent des ĂȘtres semblables Ă  "propre de l'Homme", ce serait donc ĂȘtre capable de se dĂ©finir comme partie intĂ©grante d'une communautĂ© plus vaste. La Fourmi, le Termite, bien que vivant au sein de sociĂ©tĂ©s bien plus anciennes et plus Ă©voluĂ©es que celles de l'Homme, n'en ont pas conscience ; la somme des actions individuelles des membres des communautĂ©s rĂ©alise l'action de la communautĂ©, par le jeu des essais et des erreurs liĂ©s aux instincts de chaque question qui est posĂ©e ici sous-entend que l'humanitĂ© de l'Homme puisse Ă©voluer vers un "mieux" humain. Comment ĂȘtre "mieux" humain que ce que l'on est ?Le code de Hammourabi dĂ©finissait trois variantes d'humanitĂ© l'esclave, le mesquin et l'homme vĂ©ritable, en une hiĂ©rarchie bien entendu croissante. Les mythes grecs proposent eux aussi, d'une façon implicite, des clĂ©s d'interprĂ©tation sont humains par opposition aux dieux les ĂȘtres qui consomment la chair, et non l'os de l'offrande sacrificielle le partage du boeuf par PromĂ©thĂ©e entre les dieux et les hommes ; sont humains ceux qui consomment un aliment prĂ©parĂ© le pain, par opposition au lotus des Lotophages, qui est mangĂ© aussitĂŽt que cueilli ; sont humains ceux qui parlent le grec les autres se situent en dehors de la koĂŻnĂȘ et sont donc considĂ©rĂ©s comme des barbares Ă  l'Ă©poque classique.De nos jours, les sociĂ©tĂ©s humaines considĂšrent comme humains les ĂȘtres nĂ©s de la reproduction d'un homme et d'une femme, ce qui permet ainsi d'Ă©tendre la dĂ©finition d'ĂȘtre humain Ă  tout individu anthropomorphe de cette planĂšte . Être "mieux" humain, ce serait donc Ă©tendre sa propre dĂ©finition de l'humain afin d'y englober toujours plus d'ĂȘtres Ă  sa ressemblance. C'est ainsi que des primatologues commencent Ă  proposer de modifier les noms d'espĂšces du ChimpanzĂ© et du Bonobo afin de les intĂ©grer au genre "Homo", et donc en faire des Hommes au sens biologique du dĂ©finir la culture ? On a vu que des sociĂ©tĂ©s animales rudimentaires possĂ©daient certains traits culturels, Ă  savoir des comportements qui sont transmis Ă  leur descendance, ce que l'on appelle des "mĂšmes" ils sont Ă  la pensĂ©e ce que les gĂšnes sont Ă  la cellule vivante. L'espĂšce humaine dispose d'une culture abondante du fait de son Ă©norme capacitĂ© d'apprentissage et repose donc sur un ensemble de mĂšmes trĂšs idĂ©es transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration Ă©voluent de la mĂȘme façon que les gĂšnes et permettent ainsi une Ă©volution des comportements humains. En Ă©voluant, ces mĂšmes contribuent donc Ă  modifier la perception que l'Homme a de sa propre humanitĂ©. Le mĂšme dominant de la culture babylonienne en la matiĂšre voulait que le statut d'humain soit accordĂ© par une autoritĂ© plus haute ; chez les Grecs, une Ă©volution de ce mĂšme voulut que le statut d'humain puisse ĂȘtre acquis par la capacitĂ© Ă  communiquer et Ă  vivre selon certains faut bien comprendre cependant que les mĂšmes ont la vie dure. Bien que des gĂ©nocides aient eu lieu avant le XXĂšme siĂšcle, c'est depuis ce dernier que l'Homme ne peut plus se cacher Ă  lui-mĂȘme que, parfois, il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  restreindre le statut d'ĂȘtre humain Ă  certains individus, en excluant ainsi d'autres dont les comportements sont considĂ©rĂ©s comme Ă©trangers voire menaçants. On sait ce que l'Homme a fait, tout au long de son Histoire, de ceux qui reprĂ©sentent une menace Ă  la stabilitĂ© de ses sociĂ©tĂ©s si fragiles . Or, ces restrictions ne sont pas faites par caprice elles le sont toujours au terme d'un processus de rĂ©flexion et de justification souvent trĂšs poussĂ© et d'une logique se voulant n'est donc pas la seule culture qui permet Ă  l'Homme de devenir "mieux" humain, mais plutĂŽt un rĂ©examen permanent des mĂšmes qui en constituent les fondations, Ă  la lumiĂšre Ă©ventuelle de donnĂ©es biologiques absentes du prĂ©cĂ©dent examen, et dans le but d'une extension du statut d'humanitĂ© mais jamais d'une restriction. A ce titre, il me semble trĂšs probable qu'Ă  terme certains Primates, que l'on considĂšre de nos jours comme des Animaux, seront inclus dans l'HumanitĂ©. Celle-ci ne sera dĂšs lors plus un groupe qui ne serait qu'un premier pas vers une nouvelle extension, dans l'hypothĂšse de la dĂ©couverte d'une forme d'intelligence radicalement diffĂ©rente, qu'elle soit artificielle ou bien extraterrestre. dagdaTanneur de Tyr Nombre de messages 104Age 32Localisation gaule, durocortorumDate d'inscription 07/07/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Lun 9 Oct 2006 - 1447 putain j'ai un peu de mal Ă  suivre, mais bon, je m' selon toi Anudar, se qui rend l'homme "humain" serai le fait qu'il se considĂšre comme appartenir Ă  un groupe plus grand que les animaux ne se le considĂšre ? c'est pas trĂ©s français ma phrase mais tant pis j'ai pour ma part une idĂ©e approchant la tienne je pense que les hommes sont "humain" donc "propre Ă  l'homme" en effet non pas parce qu'ils ont fabriquĂ© nombres d'outils et notament d'armes pour survivre ou se dĂ©fendre __ car cela ne prouve que l'instint de survit propre Ă  toute les especes on a vu plusieurs espesces fabriquer des outils avec leur moyens __ mais parce que l'homme Ă  un instint d'entre-aide. L'homme dans les pires difficultĂ©s, va voir son prochain pour demander de l'aide. Donc en effet, plus l'homme considĂšre comme son prochain un grand nombre de personne, plus il est "humain". De plus, l'homme est plus "humain" aussi lorsqu'il aide son prochain, et notament tu parlait de Dune Citation dans Dune ... Pris dans un piĂšge, l'animal se ronge une patte pour Ă©chapper au prĂ©dateur alors que l'ĂȘtre humain attend l'arrivĂ©e de ce prĂ©dateur pour avoir l'opportunitĂ© de l'Ă©liminer et ainsi de supprimer une menace qui pĂšse sur toute l'espĂšce. l'homme Ă  la guerre se bat et continue Ă  se battre pour protĂ©ger ceux qui sont derriĂšre, les civils trops faibles pour ce dĂ©fendre. Ce n'est en aucun cas parce qu'ils Ă©coutent leurs supĂ©rieurs que les soldats seront plus humains les supĂ©rieurs peut-ĂȘtre, Ă  moins que se ne soit pour leur propre survit C'est pourquoi, d'aprĂ©s se raisonnement, je trouve les hommes moins "humains" quand ils vivent dans des villes d'anonymes, oĂč certaines personnes agĂ©s n'osent pas aller voir leurs voisins en cas de gros problemes GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 143 Je viens de trouver ce vieux sujet interessant et j'ai dĂ©cider de le faire revivre un peu tant le sujet me semble mon point de vue deux voies sont possible pour un homme cultivĂ© je ne prĂ©tend pas encore en etre un, mais j'espĂšre le devenir un jour, du moins aux yeux de ma familleSoit on voit la Culture comme la somme des connaissances humaines, des informations que l'on pioche par ci par lĂ , et dans ce cas, la culture c'est aussi connaitre les erreurs des ancetres. La culture est pour moi la somme de toute connaissance. Engrenger ses connaissances et augmenter sa culture, c'est necessairement apprendre des erreurs des ancetres et donc Ă©viter les atrocitĂ©s commises. La culture rend plus humain car elle enseigne, on apprend Ă  mieux vivre, on apprend Ă  comprendre. Le Racisme ou l'ethnocentrisme ne sont que les fruits d'une inculture grandissante. L'Homme cultivĂ© est curieux, et surtout envers la diffĂ©rence, sans jamais commetre l'erreur de la juger. Dans ce cas la culture rend meilleur et plus y a un autre cas, tout aussi valable Ă  mon avis. Si la Culture peut rendre plus humain, elle peut aussi rĂ©hausser l'Humain lui mĂȘme. L'Homme cultivĂ© est gĂ©nĂ©ralement vu comme le "savant", or de tout temps, celui qui sait a toujours Ă©tĂ© supĂ©rieur Ă  celui qui ne sait pas. La culture peut donc dĂ©velopper une sorte d'orgueil chez celui que la plus si la culture permet Ă  l'homme de connaitre les erreurs ancestrales, l'Homme peut soit en apprendre et tout faire pour changer l'HumanitĂ©, soit bien au contraire il est rĂ©aliste et se dĂ©courage d'amĂ©liorer cette humanitĂ© en laquelle il perd toute l'Homme cultivĂ© peut se dĂ©solidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austĂšre, froid, seulement animĂ© par sa soif de savoir, son envie d' que je viens d'Ă©crire est relativement applicable dans mon cas. Bien que je ne me vois pas encore comme un homme de culture, ces deux visions s'affrontent dans mon esprit. Je reste partagĂ© entre l'Humaniste qui veux Ă©clairer le monde, et le pragmatique froid Ă  la limite de l'Humain _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2047 TrĂ©s bonne idĂ©e. Joli texte aussi Pour moi c'est clair que ce qui diffĂ©rencie l'humain de l'animal, mis Ă  part ses contacts sociaux trĂšs developpĂ©s, c'est l'art et la un athĂ© est un humain, mais on se comprend. Donc, histoire de pas dire "d'accord avec toi, je pense pareil", autant que l'on parte un peu sur le trip "les gens qui n'ont pas d'identitĂ© culturelle sont t'ils encore vraiments humains ? GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2358 Sujet interessant en suis trĂšs Ă  cheval sur l'identitĂ© culturelle. Pour moi, renier son identitĂ© c'est se renier tout court. Certains voient dans l'identitĂ© culturelle comme un carcan qui nous bride. C'est faux selon moi. Je suis trĂšs fier de mes origines Franques et j'assume Ă  fond ma culture Française, cela ne m'empeche pas d'Ă©prouver une profonde curiositĂ© pour les autres qu'un homme sans culture ? Un homme qui rejette son propre hĂ©ritage n'est pas un homme. Il peut croire qu'il se libĂšre, mais je pense au contraire qu'il se renferme dans son propre refus. Il se nie lui mĂȘme, ce qui ne sera jamais un bon dĂ©part. _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Ven 18 Jan 2008 - 2147 Rhùùa ce que j'envie votre beau parlĂ© Oui, d'ailleurs, quand on voit ces "gens sĂ©rieux" qui vont au boulot Ă  Paris tout les jours en prenant le mĂ©tro comme des pingouins en ces boulots Ă  la con nous dĂ©shumanisent je trouve, pas vous ? GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 1545 Alors lĂ  je t'arrete tout de suite mon ami Tu peux me tutoyer ! Je vouvoie uniquement quand je ne connais pas la personne et si elle est beaucoup plus agĂ©e que moi. Dans le cas prĂ©sent, on se connait un peu, et puis on est les deux seuls survivants de ce forum, alors je pense qu'on peut arreter les formules d'usages En ce qui concerne le travail, je ne sais pas trop..... Tout dĂ©pend du travail en question en fait. Si on est un simple maillon de la chaine ou si on fait partie des instances simple maillon de la chaine n'a pas toujours une vraie personnalitĂ© ou plutot une vraie identitĂ©. Il se contente dans la plupart des cas, pas tous d'etre monsieur je suis bien plus ambitieux, et je ne conçois pas ma vie sans un travail fondamentalement utile. Je ne sais pas encore exactement ou je vais me diriger, mais que se soit dans la culture ou j'aurais Ă  coeur de cultiver et de passionner les gens la culture est un fondamentale pour moi, ne pas vouloir connaitre, ne pas avoir de curiositĂ© culturelle, c'est ne pas etre grand chose selon moi. Et si c'est dans l'autre domaine que j'affectionne, La politique, j'aurais Ă  coeur de devenir quelqu'un d'influent, de respectĂ©, mais aussi quelqu'un d' tu te donnes un vrai objectif pour ta vie future, alors ton travail prendra un tout autre sens. L'important est de ne pas se fondre dans la masse et de te dĂ©marquer le plus possible tout en restant toi je suis d'humeur philosophique cet apres midi. J'aime parler de tout cas, j'espĂšre que nous allons redynamiser le forum Ă  nous deux, je vais essayer de crĂ©er des sujets et faire de la pub, essaye d'en faire de ne sommes plus que trois Ă  venir, si ça continue, je demande Ă  etre nommĂ© admin _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 2247 Je n'ai pas grand chose Ă  rajouter Ă  tes propos, ils reflĂštent bien ma pensĂ©e. Je dois avouer que je mĂ©prise un peu ces maillons des entreprises, tous habillĂ©s de la mĂȘme façon, sans avoir d'uatre but dans la vie que d'obtenir une augmentation Point de vue clturel, on peut parler de culture occidentale, mais j'ose espĂšrer que non, aprĂ©s ce que les peuples antiques nous ont culture perse et grecque a, Ă  mon avis, fortement contribuĂ© Ă  civiliser les humains et Ă  les rendres moins on commence Ă  oublier ces acquis. depuis le Moyen-Âge, la culture passe de plus en plus au second plan, et du coup, j'ai l'impresion que notre degrĂ© de civilisation regrĂšsse. Enfin, ce n'est sans doute qu'une on va le relancer le forum, mais, mĂȘme si on n'y parvient pas, il constitue dĂ©jĂ  une mine d'infos impressionante. GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 111 Je ne pense pas qu'on doivent parler de regression civilisationnelle. Je suis du genre pragmatique, voire fataliste. C'est pourquoi je pense que c'est ainsi que va notre civilisation, et nous n'y changerons rien. Cela fait partie de ce que j'aime appeller le Destin Ce n'est pas une regression, c'est plus un chemin parmis tant d'autres. Et puis, rien n'a vraiment changĂ©. Le pays reste dirigĂ© par une minoritĂ© cultivĂ© et gĂ©nĂ©ralement fermĂ©, alors que le peuple, inculte et influençable Ă  souhait, ne demande qu'Ă  continuer sa petite vie tranquille, sans augmentation d'impots, et sans Maxime "Panem et Circanses" n'a jamais Ă©tĂ© autant d' dirigeante connait plutot bien nos origines, et c'est d'ailleurs le premier pas vers une distinction de la masse. Avoir une bonne culture antique arrache souvent aux amis, des "t'en connais des choses toi !".Je terminerai par cette citation de Churchill que j'aime beaucoupPlus vous saurez regarder loin dans le passĂ©, mieux vous verrez dans le futur_________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 1614 Belle citation Pas grand chose Ă  rajouter. odjobNomade de la steppeNombre de messages 1Date d'inscription 18/11/2009Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Mer 18 Nov 2009 - 032 Bonsoirs j'ai eu cette questions comme sujet de dissertation, voila le travail que j'ai fait en 1H sous la pression du temps La culture travaille-t-elle Ă  nous rendre plus humains ? »La culture est un terme trĂšs vaste qui englobe les arts, les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’ĂȘtre humain, les systĂšme de valeurs, les traditions et les croyances. la culture c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublier » d’un proverbe culture d’un groupe d’individu est une culture collective qui comprend toute les valeurs de ce groupe, mais il y a aussi une culture individuelle comprise comme connaissance de la culture collective dont on la culture peut ĂȘtre un frein celon l’usage qu’il en ai fait a l’épanouissement de l’ĂȘtre humain, elle peut aussi y participer et le bonifiĂ©. En effet, l’homme contrairement aux autres espĂšces ne se contentent pas de suivre sa nature, il l’inventent et la transmet ensuite de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. C’est sa la culture mais est ce vraiment bĂ©nĂ©fique a l’homme ?Jean jacque rousseau dis l’homme est bon naturellement c’est la sociĂ©tĂ© qui le rend mauvais » Ce qui veux dire que si l’homme transmet ces connaissances et ce qu’il pense juste, il transmet aussi ses dĂ©faults, ces mauvaises habitudes. Comme par exemple au Mali, en afrique ou 80% de la population pratique l’excision et trouvent cela important, et bĂ©nĂ©fiquent pour leurs filles. Alors que dans d’autres pays ceci est considĂ©rĂ© comme une mutilation transmet Un homme seul, n’ayant jamais conu d’autre homme et ayant toujours vĂ©cu seul est il moins un homme que un autre individu qui lui dispose d’un patrimoine, d’une culture familiale, d’une Ă©ducation ?Un homme sans culture est il toujours un homme ? un proverbe africain dis "Un homme sans culture ressemble Ă  un zĂšbre sans rayures". Mais la culture permet aussi a l’homme de s’épanouir de se effet comme le dis le proverbe africain plus haut un homme sans culture n’existe pas, car c’est un besoin vitale » pour l’homme, au second lui permet d’avoir une santĂ© mentale saine, de communiquer, de partager, de construire, tout ce qui est propre a la race humaine et qui permet la pĂ©rĂ©nitĂ© de l’espece. Comme par exemple Claude LĂ©vi-Strauss qui dis la prohibition de l’inceste marque le passage de la nature Ă  la culture »La prohiition de l’inceste est une rĂšgle universelle qui c’est transmise depuis qu’elle est apparue de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. C’est la naissance de la FreĂŒd aimer son prochain » n’est pas naturel mais culturel ce qui la aussi a permis a l’homme de faire un pas en avant en faisant reculant le singe qui est en nous puisque, aimer son prochain , se forcer a ĂȘtre aimable, serviable, constitue l’éducation et permettent a notre sociĂ©tĂ© de se solidariser, d’ĂȘtre de nombreuse associations d’aide a travers le monde qui existent actuellement tel que EMMAUS, La croix rouge et d’ la culture c’est avant tout choisir, c’est donne le loisir a l’Homme de dĂ©cider de son chemin. Ainsi l'Homme cultivĂ© peut se dĂ©solidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austĂšre, froid, seulement animĂ© par sa soif de savoir, son envie d' il peux au contraire se sentir plus proche de ces semblables grĂące Ă  la culture, l’éducation qu’ils lui aura Ă©tĂ© transmise. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? La culture travaille-t-elle Ă  rendre l'homme plus humain? Page 1 sur 1 Sujets similaires» en quoi la culture modifie t-elle les perceptions?» L'histoire est-elle une science?» Un nouvel humain?Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLe Monde Antique Vie du Forum Philosophie et dĂ©batsSauter vers
Tousportent donc Ă  croire que la culture a rendu l’homme meilleur : plus vertueux, plus solidaire, plus fort intellectuellement. Mais alors, est-ce la culture qui fait passer l’homme de l’état de bĂȘte au rang d’homme ? Est-ce que cette impression de meilleur ne vient pas d’une illusion créée par les droits et les devoirs des hommes ? Enfin, l’homme est-il bĂȘte devenu homme On ne pourra pas dire que La CitĂ© des sens n'aura pas constituĂ© pas une trĂšs riche source de rĂ©flexions pour les candidats Ă  l’épreuve de philosophie cru 2018, section L.A commencer, bien sĂ»r par le post publiĂ© le 7 mai dernier Culture et barbarie pas si simple !Quelques observations critiques et rĂ©fĂ©rences majeures pour combattre les paresses de langage observables dans l'emploi contemporain du terme de culture et l'opposition schĂ©matique et amnĂ©sique entre cette derniĂšre et l'Ă©pouvantail de la prolonger ces rĂ©flexions Traiter de maniĂšre sĂ©parĂ©e ce qui relĂšverait d'un secteur culturel » et les soubresauts violents de la rĂ©alitĂ© sociale relĂšve d'un coupable aveuglement y a donc quelque chose de moins en moins supportable dans le confortable entre soi qu'auront produit plusieurs dĂ©cennies de dĂ©veloppement des productions artistiques et des politiques culturelles au demeurant, forts estimables en soi. Au fil du temps, on aboutit Ă  cette Ă©vidence » qu'il y a un secteur de la culture », un monde de la culture ».Une telle Ă©vidence produit une insupportable irresponsabilitĂ© politique dĂšs lors que l'on traite de maniĂšre sĂ©parĂ©e la chose artistique ou les question dites culturelles », Ă  l'Ă©cart des tourments du social et de la violence faite aux groupes et au personnes. Elle facilite l'oubli massif ou momentanĂ© du fait que que nous vivons l’époque Ă©trange d’une culture qui veut en finir avec l’ ici Monde la culture et barbarie du aussi L'Andalousie entre nostalgie et espĂ©rance."Seule la culture peut combattre les dogmes, quels qu’ils soient, en les prĂ©cipitant dans des rĂ©alitĂ©s mouvantes, en les historicisant ». Robert GuĂ©digian Et encore Le spectacle de la tragĂ©die et la violence de l' lendemain de l’attentat de Nice juillet 2016, l’histoire a montrĂ© une nouvelle fois que l’actualitĂ© politique et internationale s’imposait au Festival d' Carnet de recherche du ComitĂ© d'histoire du ministĂšre de la culture a publiĂ© les propos des intervenants qui ont interrogĂ© le rapport entre l’art et le politique, ainsi que le rĂŽle des artistes, et plus globalement celui de la culture, face Ă  la – Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon– Florian Salazar-Martin, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale des collectivitĂ©s territoriales pour la culture– Jean-Pierre Saez, directeur de l’Observatoire des politiques culturelles– Bernard Faivre d’Arcier, ancien directeur du théùtre et des spectacles, ancien directeur du Festival d’Avignon– Maryvonne de Saint Pulgent, prĂ©sidente du ComitĂ© d’histoire– Pascal Ory, professeur d’histoire contemporaine Ă  l’universitĂ© Paris I– Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique Ă  l’universitĂ© de enfin, parce que rien de ce qui concerne les genres humains ne saurait nous ĂȘtre Ă©tranger Le vivant spectacle du sexisme propos du monde de la culture » et du harcĂšlement sexuel oĂč il est montrĂ© que la violence masculine n'est pas soluble dans "l'artistique" Consultez aussi ces pages sur La CitĂ© des sens. Votre blog a donnĂ© lieu Ă  une crĂ©ation de notice bibliographique dans le catalogue de la BibliothĂšque nationale de lui a Ă©tĂ© attribuĂ© un numĂ©ro international normalisĂ©ISSN 2270-3586Type document Ă©lectronique, publication en sĂ©rieAuteurs Pompougnac, Jean-Claude 1946-.... . Auteur du texteTitre clĂ© La CitĂ© des sensTitres La CitĂ© des sens [Ressource Ă©lectronique] le blog de Jean-Claude PompougnacType de ressource Ă©lectronique DonnĂ©es textuelles et iconographiques en lignePublication [Fresnes] [CitĂ© des sens], 2006-Notes Blogue. - Notice rĂ©digĂ©e d'aprĂšs la consultation de la ressource, 2013-11-14Titre provenant de l'Ă©cran-titrePĂ©riodicitĂ© Mise Ă  jour en continuIndices Dewey 22e Ă©d. ; 4 22e Ă©d.ISSN et titre clĂ© ISSN 2270-3586 = La CitĂ© des sensISSN-L 2270-3586URL - Formats de diffusion HTML. - AccĂšs libre et intĂ©gral. - ConsultĂ© le 2013-11-14Notice n° FRBNF43711075 I DĂ©finition de la culture et son rapport avec la nature. Nature : Vient du latin Nasci, qui veut dire croitre. C’est dans quoi l’homme nait et grĂące Ă  quoi il grandit. Culture : Vient du latin Colere, qui veut dire habiter, faire croitre, cultiver. La culture est l’ensemble des processus par lesquels l’homme transforme la nature.
La culture est un terme qui prĂ©sente des sens multiples, tous dĂ©rivĂ©s du sens premier de culture de la terre ». La culture est le propre de l'homme elle fait partie de son Ă©volution et de sa dĂ©finition. Il faut Ă©galement s'interroger sur les cultures au pluriel, car il en existe une grande diversitĂ©. ILa tension de l'homme entre nature et culture ALa diffĂ©rence entre nature et culture chez l'homme La culture peut d'abord se comprendre comme ce qui s'oppose Ă  la nature. Il y aurait dans l'homme d'un cĂŽtĂ© ce qui relĂšve du naturel, c'est-Ă -dire ce qui serait innĂ© ; d'un autre cĂŽtĂ© ce qui relĂšve de la culture, c'est-Ă -dire d'un apprentissage. Le mot culture » vient du verbe latin cultura, qui se traduit par cultiver » ou habiter ». Il dĂ©signe avant tout l'action de cultiver la terre. Par la suite, le terme a pris un sens plus large il dĂ©signe l'ensemble des activitĂ©s humaines qui s'Ă©cartent des simples dĂ©terminismes naturels et qui sont issues de la rĂ©flexion. La culture est donc ce qui s'oppose Ă  la nature c'est ce qui est acquis. La nature, c'est tout ce qui est en nous par hĂ©rĂ©ditĂ© biologique ; la culture, c'est au contraire tout ce que nous tenons de la tradition LĂ©vi-Strauss citĂ© par Georges CharbonnierEntretien avec LĂ©vi-Strauss, Paris, Ă©d. UGE, coll. 10/18 »Dans cette citation, LĂ©vi-Strauss met en Ă©vidence les types d'hĂ©ritages que reçoit l'homme. D'un cĂŽtĂ© l'hĂ©ritage biologique, qui se fait indĂ©pendamment de l'homme, de l'autre, l'hĂ©ritage culturel, qui suppose une activitĂ© d' y a donc une distinction entre les lois de la nature et les rĂšgles sociales et culturelles les premiĂšres ne sont pas apprises, tandis que les secondes sont liĂ©es Ă  la pratique et Ă  l'obĂ©issance aux rĂšgles. BL'homme entre instinct et intelligence La culture serait alors ce qui distingue l'homme des autres ĂȘtres vivants. En effet, alors que le comportement des animaux serait entiĂšrement rĂ©gi par l'instinct, l'homme est bien plus dĂ©terminĂ© par son intellect et la culture qui en dĂ©coule. Le cas du langage illustre bien cette diffĂ©rence. Certes, les animaux possĂšdent une forme de langage instinctif, mais celui-ci se distingue radicalement du langage humain par son caractĂšre limitĂ© et dĂ©terminĂ©. L'abeille butineuse peut indiquer Ă  ses congĂ©nĂšres, par un ensemble de mouvements dĂ©terminĂ©s, la distance et la direction de ses trouvailles. Mais il lui est impossible de crĂ©er une nouvelle signification, ni de rĂ©pondre autrement Ă  ce signal qu'en se dirigeant vers ces trouvailles. Cette communication relĂšve donc de l' l'inverse, les hommes peuvent inventer des phrases qui n'ont jamais Ă©tĂ© prononcĂ©es et rĂ©agir de la maniĂšre qu'ils veulent aux propos de leur interlocuteur. Cette communication relĂšve donc de l'intelligence. Instinct L'instinct renvoie Ă  une impulsion innĂ©e, automatique et invariable qui rĂ©git le comportement de tous les individus d'une mĂȘme abeilles ne peuvent construire d'autres formes d'habitat que des ruches. Certes, ces constructions sont parfaites, mais elles ne changent jamais. CLe passage de la nature Ă  la culture Comprendre en quoi l'homme est un ĂȘtre de culture passe par la mise en Ă©vidence de ce qui le fait sortir de la nature, de l'Ă©tat d'animalitĂ©. Contrairement Ă  l'animal qui ne fait qu'habiter le monde, l'homme rend le monde habitable en le transformant, par la technique et le travail, mais aussi par la religion, le langage, l'art et l'histoire. L'homme charge ainsi les choses d'une portĂ©e symbolique. C'est cette idĂ©e que la culture est indissociable de la nĂ©cessitĂ© pour l'homme de rendre le monde habitable que souligne Hannah Arendt dans La Crise de la culture. Le mot culture » dĂ©rive de colere - cultiver, demeurer, prendre soin, entretenir, prĂ©server - et renvoie principalement au commerce de l'homme avec la nature, au sens de culture et d'entretien de la nature en vue de la rendre propre Ă  l'habitation Crise de la culture, Between Past and Future, trad. Patrick LĂ©vy, Paris, Ă©d. Gallimard, coll. Folio » 1972Dans cette citation, Arendt met en Ă©vidence le fait que l'homme, contrairement aux animaux, entreprend un travail de transformation de la nature en vue de la rendre propre Ă  l'habitation pouvons-nous dire que l'homme sort de la nature dans la mesure oĂč, au lieu de simplement habiter dans le monde, il le transforme pour le rendre habitable. La culture correspond donc Ă  ce qui le fait sortir de l'animalitĂ©. DDes limites floues entre nature et culture A priori, il semble possible de distinguer ce qui relĂšve de la nature ou de la culture en l'homme. En effet, il y aurait d'un cĂŽtĂ© notre hĂ©ritage biologique, ainsi que les exigences propres Ă  la nature d'ĂȘtre vivant de l'homme, et d'un autre cĂŽtĂ© les manifestations de son intelligence, telles que le langage, la technique, l'art ou bien encore la ce partage n'est peut-ĂȘtre pas si Ă©vident. De fait, lorsque l'on tente de penser cette distinction entre nature et culture, on se place dans une perspective historique et l'on peut se demander par quel moyen l'homme s'est arrachĂ© du rĂšgne animal pour devenir un ĂȘtre culturel. Or, lorsque l'on tente de rendre compte prĂ©cisĂ©ment de ce qui relĂšve de l'une ou de l'autre de ces deux catĂ©gories, on se rend rapidement compte que la frontiĂšre est trĂšs floue. Si l'enfant a peur du noir, est-ce dĂ» aux instincts propres Ă  sa nature animale, ou bien est-ce le rĂ©sultat des histoires que lui racontait sa nourrice ?De la mĂȘme façon, il semble naturel d'avoir faim Ă  midi, alors qu'il s'agit en vĂ©ritĂ© d'une habitude Merleau-Ponty met en Ă©vidence cette intrication indĂ©mĂȘlable du naturel et du culturel en l'homme l'homme est un mĂ©lange de nature et de de la perception, Paris, Ă©d. Gallimard, coll. Tel » 2005Pour Merleau-Ponty, les sentiments comme les comportements qui paraissent les plus naturels ont en rĂ©alitĂ© le mĂȘme niveau d'artificialitĂ© que les mots du langage choisis arbitrairement pour dĂ©signer des objets. Il n'y a donc pas de sens Ă  sĂ©parer ce qui, en l'homme, relĂšverait de l'une ou de l'autre de ces faut donc dire que rien en nous n'est tout Ă  fait naturel ou tout Ă  fait culturel. Toutes nos rĂ©actions naturelles sont mĂ©diatisĂ©es par nos acquis culturels, tout comme nos acquis culturels sont mĂ©diatisĂ©s par nos donnĂ©es biologiques. L'homme est un ĂȘtre mĂ©langĂ©, un mixte de nature et de culture. IILes moyens et les façons pour l'homme d'acquĂ©rir une culture savante ALa notion de culture savante Une autre dĂ©finition de la culture que l'on peut Ă©tudier est la culture savante. En effet, lorsque l'on dit d'une personne qu'elle est cultivĂ©e ou bien Ă  l'inverse qu'elle est inculte, on renvoie implicitement Ă  un type de culture particulier la culture savante. Parler de culture savante, c'est renvoyer Ă  un ensemble de rĂ©fĂ©rences scientifiques, artistiques et littĂ©raires qui sont reconnues comme constituant la culture. Il faut donc comprendre l'idĂ©e de culture savante en tant qu'elle s'oppose Ă  la culture populaire. Par exemple, aller Ă©couter un opĂ©ra de Mozart au théùtre relĂšve de la culture savante tandis qu'Ă©couter une chanson de variĂ©tĂ© Ă  la radio relĂšve de la culture populaire. Cette distinction entre culture savante et culture populaire vĂ©hicule l'idĂ©e qu'il y aurait une forme de culture lĂ©gitime la culture cultivĂ©e », celle lĂ©gitimĂ©e par des institutions. Le sociologue Pierre Bourdieu s'est intĂ©ressĂ© Ă  cette distinction. Il montre que la culture et les styles de vie fonctionnent comme des moyens de produire des diffĂ©rences et des hiĂ©rarchies sociales. La culture lĂ©gitime apparaĂźt comme le produit d'une domination. La classe dominante maintient sa position dominante par une stratĂ©gie de distinction en dĂ©finissant et en imposant pour le reste de la sociĂ©tĂ© la norme du bon goĂ»t », en imposant sa culture comme culture lĂ©gitime pour toute la sociĂ©tĂ©, elle se pose en classe supĂ©rieure. La possession de ce capital culturel lui permet de se distinguer. Bourdieu insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une recherche explicite de distinction les jugements portĂ©s sur le beau et le laid sont le rĂ©sultat de ce qu'il nomme habitus, c'est-Ă -dire de maniĂšres de penser et d'agir intĂ©riorisĂ©es Ă  travers l'Ă©ducation et le milieu familial. L'enjeu, pour Bourdieu, est de montrer que dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines, les inĂ©galitĂ©s culturelles jouent un rĂŽle au moins aussi important que les inĂ©galitĂ©s socio-Ă©conomiques. Ainsi, en dĂ©pit d'une rĂ©ussite sociale et Ă©conomique, un individu ne possĂ©dant pas les codes de la culture lĂ©gitime demeurera culturellement infĂ©rieur. On oppose ainsi Ă  la figure du nouveau riche celle de l'aristocrate qui, bien que ruinĂ©, maĂźtrise Ă  la perfection les rĂšgles du bon goĂ»t. En ce sens, la culture » peut ĂȘtre utilisĂ©e comme un instrument de domination et de lĂ©gitimation de cette domination. Les dĂ©nominations utilisĂ©es pour dĂ©signer ceux qui n'ont pas cette culture sont pĂ©joratives incultes, profanes, etc. BLes moyens de l'homme pour se cultiver 1La raison et la technique L'homme possĂšde deux qualitĂ©s spĂ©cifiques qui le distinguent des animaux et lui permettent de se cultiver la raison et la oppose souvent Ă  cette idĂ©e que les animaux possĂšdent eux aussi la technique les castors construisent des barrages Ă  la perfection, et les ruches des abeilles prĂ©sentent une technique que l'homme peine Ă  reproduire. Pourtant, il est difficile de parler de culture dans ce cas-lĂ  dans la mesure oĂč, lorsque les animaux rĂ©alisent de telles prouesses techniques, ils ne font que rĂ©aliser ce qu'exige d'eux leur instinct. MalgrĂ© ce dont ils sont capables, les animaux ne peuvent pas innover les abeilles continuent de construire les mĂȘmes ruches, les castors de construire le mĂȘme type de grĂące Ă  la raison, est capable d'inventer de nouveaux objets techniques la raison en l'homme correspondrait Ă  l'instinct chez l'animal. C'est d'ailleurs cette diffĂ©rence que met en Ă©vidence le mythe de PromĂ©thĂ©e tel que le rapporte Platon dans Protagoras. Le mythe de PromĂ©thĂ©e Ce mythe dĂ©crit la façon dont les dieux, au moment de la crĂ©ation des races mortelles, confient Ă  deux frĂšres la tĂąche de rĂ©partir les qualitĂ©s entre les espĂšces. L'un des frĂšres, ÉpimĂ©thĂ©e, distribue ainsi entre les animaux diverses qualitĂ©s la force, la rapiditĂ©, la possession de griffes, d'ailes, etc. Mais, au cours de ce partage, il oublie l'homme, qui reste le singe nu, c'est-Ă -dire un ĂȘtre sans qualitĂ©. L'espĂšce humaine ne possĂšde donc pas l'Ă©quipement naturel nĂ©cessaire pour assurer sa propre survie. C'est afin de rĂ©parer cette erreur que son frĂšre, PromĂ©thĂ©e, intervient comme toutes les qualitĂ©s ont Ă©tĂ© distribuĂ©es, il dĂ©robe aux dieux le feu qui est le symbole de l'intelligence technicienne. L'espĂšce humaine obtient alors les moyens d'assurer sa survie, au mĂȘme titre que les autres animaux. Toutefois, dans la mesure oĂč l'intelligence provient directement des dieux, l'espĂšce humaine obtient en mĂȘme temps quelque chose de plus que les animaux la technique est synonyme d'invention, et c'est par elle que vont apparaĂźtre la religion, le langage, ou bien encore l' la culture est avant tout une rĂ©ponse Ă  un manque l'homme est une espĂšce dĂ©munie face aux autres animaux. En effet, il ne possĂšde ni outil ni instinct, c'est-Ă -dire un savoir-faire technique innĂ©. C'est donc pour pallier ce manque qu'il reçoit une part du divin, l'intelligence technique, laquelle est susceptible de progrĂšs indĂ©finis. 2La perfectibilitĂ© De plus, contrairement aux animaux, l'homme dispose de la capacitĂ© de faire usage de sa raison et de dĂ©velopper de nouvelles techniques. C'est ce que l'on appelle la perfectibilitĂ©. Il est alors possible d'affirmer que la particularitĂ© de l'homme est de n'avoir aucune nature prĂ©dĂ©finie. De ce point de vue, l'homme est un ĂȘtre changeant, ayant la capacitĂ© de se dĂ©velopper d'une infinitĂ© de maniĂšres diffĂ©rentes. C'est ce que souligne Jean-Jacques Rousseau dans la premiĂšre partie du Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes. Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes, Paris, Ă©d. GF Flammarion 2016C'est bien la perfectibilitĂ© qui rend l'homme susceptible de progrĂšs et d'innovation, alors que l'animal, dĂ©terminĂ© par l'instinct propre Ă  son espĂšce, ne peut que reproduire ce qui est propre Ă  sa la nature de l'homme est de n'avoir pas de nature dĂ©finie, il possĂšde nĂ©anmoins la facultĂ© de se perfectionner. CLes diffĂ©rentes façons pour l'homme de se cultiver 1L'Ă©ducation et la transmission La culture se transmet et s'apprend. En effet, le patrimoine culturel n'est pas de nature biologique, il ne se transmet pas par les gĂšnes. Bien au contraire, comme le souligne Edgar Morin, la transmission de la culture relĂšve d'une volontĂ© de transmission et d'une appropriation active. La culture est un patrimoine informationnel constituĂ© des savoirs, savoir-faire, rĂšgles, normes propres Ă  une sociĂ©tĂ© [
]. La culture s'apprend, se rĂ©apprend, se retransmet, se reproduit de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Elle n'est pas inscrite dans les gĂšnes, mais au contraire dans l'esprit-cerveau des ĂȘtres Paradigme perdu la nature humaine, Paris, Ă©d. SeuilLa culture ne passe pas par les gĂšnes mais nĂ©cessite une transmission volontaire et une appropriation active c'est notamment le but de la lecture de livres, mais aussi de la crĂ©ation des Ă©coles ou des la culture ne doit pas seulement s'entendre au sens de l'hĂ©ritage culturel se cultiver, c'est aussi se transformer soi-mĂȘme, dĂ©velopper au mieux ses facultĂ©s. 2L'effort pour se cultiver soi-mĂȘme Se cultiver, c'est donc prendre soin de ce que l'on possĂšde dĂ©jĂ  son corps et son esprit. En ce sens, la culture correspond Ă  l'amĂ©lioration de ce qui est des mƓurs, Die Metaphysik der Sitten, trad. Alain Renaut, Paris, Flammarion 1994L'homme, en tant qu'ĂȘtre rationnel capable de se cultiver, se doit d'amĂ©liorer ses capacitĂ©s celles du corps et celles de l'esprit s'il veut devenir pleinement culture de soi ne se fait pas naturellement ou instinctivement c'est par un effort sur lui-mĂȘme et un dĂ©passement de ses instincts que l'homme s'amĂ©liore. On peut parler de devoir envers lui-mĂȘme, l'ĂȘtre humain devient un peu meilleur Ă  chaque Ă©volution. IIIL'opposition entre les diffĂ©rentes cultures ALa dĂ©finition d'une culture par opposition Ă  une autre Historiquement, la notion de culture s'est dĂ©veloppĂ©e par opposition Ă  son autre le sauvage, le barbare. Ainsi, dans l'AntiquitĂ©, les Grecs appelaient barbares » tous ceux qui ne participaient pas Ă  la culture grĂ©co-romaine. Étymologiquement, le mot barbare » englobait toutes les personnes qui parlaient en charabia » leur langage, inarticulĂ© en apparence, n'Ă©tait pas reconnu comme tel, semblant apparentĂ© aux cris Ă©mis par les animaux. Plus gĂ©nĂ©ralement, parler d'acte barbare ou de mƓurs et de traditions barbares revient Ă  refuser le statut de culture, et donc le statut humain, Ă  un groupe d'hommes. L'usage de la notion de sauvage fonctionne de la mĂȘme maniĂšre on qualifie de sauvages » les populations dont les modes de vie semblent proches de ceux des animaux, en particulier au moment de la conquĂȘte du continent amĂ©ricain. À nouveau, parler de sauvages » Ă©quivaut Ă  refuser le statut d'ĂȘtre de culture, donc un statut proprement humain, Ă  certains hommes. Montaigne dĂ©nonce l'usage de la notion de barbarie dans ses Essais. On appelle sauvage » celui dont on considĂšre qu'il n'a aucune culture, et barbare » celui dont on considĂšre la culture comme Ă©trangĂšre Ă  la appelle barbarie ce qui n'est pas de son Bordeaux, Ă©d. Simon MillangesMontaigne met en Ă©vidence le fait que la notion de barbarie ne sert qu'Ă  qualifier des pratiques qui nous sont cette distinction entre peuples civilisĂ©s d'un cĂŽtĂ© et peuples sauvages de l'autre que recouvre la culture comprise comme civilisation certes, tous les peuples attestent d'une forme de culture c'est-Ă -dire de modes de vie particuliers et d'expressions de leur histoire, mais tous les peuples n'ont pas atteint le mĂȘme degrĂ© de civilisation. BLa comparaison entre les cultures et l'ethnocentrisme Il importe d'ĂȘtre conscient du fait que l'usage mĂȘme de la notion de culture peut servir Ă  dĂ©valoriser des modes de vie qui s'opposent Ă  ceux de la culture Ă  laquelle on appartient. C'est pour cette raison que la comparaison des cultures est un exercice extrĂȘmement dĂ©licat. En effet, le fait de comparer suppose que l'on prenne un Ă©talon Ă  partir duquel on effectue la comparaison. Ainsi, un modĂšle de culture est toujours choisi, et on Ă©value les autres cultures en fonction de ce modĂšle. De lĂ  naĂźt le risque d'Ă©riger en normes des pratiques particuliĂšres Ă  partir desquelles Ă©valuer les autres cultures. Autrement dit, comparer les cultures peut se rĂ©duire Ă  universaliser des habitudes acquises par une culture particuliĂšre au dĂ©triment des autres. C'est cette difficultĂ© majeure que l'ethnologue Claude LĂ©vi-Strauss a mise en lumiĂšre, Ă  travers le concept d'ethnocentrisme. En effet, l'ethnocentrisme est la tendance, plus ou moins consciente, Ă  privilĂ©gier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient ». C'est ainsi que l'Occident a gĂ©nĂ©ralement pris son modĂšle d'Ă©volution historique de la culture pour Ă©valuer les autres cultures du monde. LĂ©vi-Strauss souligne que ce que l'on Ă©value alors n'est pas une Ă©volution, mais simplement un changement par rapport Ă  sa propre culture. Autrement dit, ce qui apparaĂźtra comme un changement Ă  un individu donnĂ© pourra apparaĂźtre comme une stagnation Ă  un autre, car chacun voit le changement en fonction des critĂšres propres Ă  la culture Ă  laquelle il appartient. Ethnocentrisme L'ethnocentrisme est la tendance, pour une culture donnĂ©e, Ă  considĂ©rer ses normes et ses pratiques comme la mesure et le modĂšle pour comprendre toutes les autres cultures. Cette tendance amĂšne Ă  rejeter les autres formes de cultures, ou Ă  les considĂ©rer comme infĂ©rieures Ă  la sienne. CLe relativisme culturel Cette difficultĂ© de comparer les cultures, et plus largement d'utiliser, pour Ă©tudier des cultures, des modes de pensĂ©e qui lui sont Ă©trangers, a des effets sur l'apprĂ©hension des cultures. En effet, en rĂ©action Ă  l'ethnocentrisme s'est formĂ© ce que l'on nomme le relativisme culturel. Le relativisme culturel est une thĂšse qui soutient que les croyances et les activitĂ©s mentales d'un individu dĂ©pendent de la culture Ă  laquelle il appartient il importe de reconnaĂźtre la diversitĂ© des cultures ainsi que leur Ă©gale dignitĂ©. Cette reconnaissance s'accompagne d'une tolĂ©rance Ă  l'Ă©gard des autres cultures. Elle pose comme principe qu'il est impossible de juger moralement les actes d'un individu d'un point de vue extĂ©rieur. La pratique de la polygamie n'est pas une marque de sauvagerie mais fait partie intĂ©grante du mode de fonctionnement d'une sociĂ©tĂ© donnĂ©e. Le relativisme culturel Ă©nonce que les normes et les rĂšgles morales changent d'une culture Ă  l'autre. Il n'existe donc pas de modĂšle culturel universel les normes ne sont pas absolues, elles sont le rĂ©sultat de coutumes et de pratiques sociales. Aussi ces rĂšgles ne peuvent ĂȘtre comprises qu'Ă  l'intĂ©rieur de l'aire culturelle oĂč elles ont Ă©mergĂ©. NĂ©anmoins, le relativisme culturel met l'ethnologue dans une position difficile en tant que scientifique, le regard qu'il porte sur les sociĂ©tĂ©s Ă©tudiĂ©es doit ĂȘtre objectif. Mais en mĂȘme temps, cette attitude risque de l'amener Ă  accepter des comportements qu'il condamnerait par ailleurs, comme la cruautĂ©. La solution pourrait consister Ă  suspendre tout jugement moral dans le cadre de l'Ă©tude des populations, et Ă  refuser de penser les cultures sur le mode du progrĂšs ou de l'Ă©volution, tout en maintenant l'exigence du respect de la dignitĂ© de l'ĂȘtre humain comme idĂ©al.
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la culture nous rend elle plus humaine