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Jelui demande de s'asseoir, elle me dit que ça la saoule, j'essaye de l'asseoir, elle dit que je la pousse, elle se met à pleurer et me dit qu'elle a pas envie de parler avec moi. Elle se dirige vers la chambre, elle dit comment j'ai fait pour trouver un mec de merde, je la regarde faire, elle avance et tombe. Je l'aide à se relever, elle s
IL A UN REGARD FUYANT C'est quoi exactement ? C'est trop Ă©nervant ! Imagine qu'un garçon ne te regarde jamais en face, et qu'il s'arrange toujours pour Ă©viter ton regard... C'est dĂ©jĂ relou de la part d'un garçon que tu ne connais pas, mais ce type de conduite peut aussi se retrouver chez des mecs de ta classe. Qui regarde comme ça ? En majoritĂ© les garçons qui manquent de confiance en eux, et souffrent de timiditĂ©. Ăa veut dire quoi ? Il y a toutes les chances pour qu'un garçon qui n'ose pas soutenir ton regard soit timide, et qu'il ait peur de toi. Et plus tu lui plais, plus il cherchera Ă Ă©viter ton regard ! TĂąche de le rassurer en lui faisant comprendre que tu ne lui es pas indiffĂ©rente. En clair, Ă toi de booster sa confiance en lui. IL A UN REGARD QUI JOUE A CACHE-CACHE... C'est quoi exactement ? Ăa nous est toutes arrivĂ© au moins une fois ! En clair, tu grilles qu'un garçon est en train de te dĂ©vorer des yeux, mais dĂšs que ton regard croise le sien, il dĂ©tourne les yeux... Et voilĂ qu'Ă peine 30 secondes plus tard, son petit manĂšge recommence. Il te mate, tu plonges tes yeux dans les siens, et rebelote le voilĂ qui regarde ailleurs. Qui regarde comme ça ? Les adeptes de ce petit jeu sont gĂ©nĂ©ralement des copains de classe, des garçons que tu croises en soirĂ©e ou mĂȘme dans la rue. Ăa veut dire quoi ? Il est clairement en train de flirter avec toi. C'est la toute premiĂšre phase d'approche d'un garçon Ă qui tu plais. Ce petit jeu du chat et de la souris lui permet de "tĂąter" le terrain, d'attirer ton attention et de voir si tu sembles le trouver aussi Ă ton goĂ»t. S'il ne soutient pas ton regard au dĂ©but, c'est parce qu'il n'est pas sĂ»r de ta rĂ©action⊠IL A UN REGARD "RAYONS X" C'est quoi exactement ? Tu as forcĂ©ment dĂ©jĂ Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă un regard de ce genre ! Imagine qu'alors il est en train de te parler, un garçon ne te regarde pas dans les yeux, mais dans le dĂ©colletĂ©. Ou alors que s'il te suit, il suffit que tu te retournes Ă l'improviste pour le surprendre en train de regarder tes fessesâŠ. Tu vois le genre ? Qui regarde comme ça ? Les gros machos, les pervers et les garçons qui ne respectent pas les filles. Ăa veut dire quoi ? Les garçons qui matent sont en gĂ©nĂ©ral superficiels, et ne prĂ©sentent absolument aucun intĂ©rĂȘt ils sont Ă Ă©viter ! N'hĂ©site surtout pas Ă les remettre Ă leur place en leur demandant froidement s'ils apprĂ©cieraient que leurs sĆurs ou leurs mĂšres soient elles aussi dĂ©shabillĂ©es de cette façon par le regard des mecs. IL A UN REGARD HYPNOTIQUE C'est quoi exactement ? Il s'agit d'un regard "chaud bouillant" que t'a lancĂ© un garçon qui ne l'est pas moins⊠Ou, au contraire, un regard dĂ©sagrĂ©able et qui te met mal Ă l'aise si celui qui te regarde est par exemple bien plus ĂągĂ© que toi. Si comme on te le souhaite, c'est un beau gosse qui non seulement plonge ses yeux dans les tiens, mais encore soutient ton regard de longues secondes durant, alors les choses se prĂ©sentent bien⊠Qui regarde comme ça ? GĂ©nĂ©ralement les mecs qui ont confiance en eux. Mais attention ! Car il peut aussi s'agir d'adultes ou de pervers. Dans ce cas-lĂ , pars vite ! Ăa veut dire quoi ? Si un garçon soutient ton regard, c'est qu'il sait ce qu'il veut. Il est plein d'assurance, aime draguer et n'a qu'une envie te conquĂ©rir. En te testant, il joue avec toi, et tente de cerner ta quoi exactement ?Un groupe d'au moins deux garçons te regarde en chuchotant entre eux, ou mĂȘme en regarde comme ça ?De deux choses l'une soit tu plais Ă l'un des garçons. Il en parle Ă son copain, et ça les fait rire. Soit tu plais aux deux garçons. Dans ce cas-lĂ , tu as toutes les cartes en main, et il ne te reste plus qu'Ă veut dire uqoi ?Tout comme nous, les garçons se sentent plsu forts quand ils sont au sein d'un groupe. Il se peut que celui qui t'a repĂ©rĂ©e demande l'avis de ses copains. Quoi qu'il en soit, si l'un des garçons te plaĂźt, regarde-le Ă ton tour. Si tu es seule, ce sont eux qui feront le premier pas pour t'aborder. Ensuite, arrange-toi pour isoler le garçon qui te plaĂźt, et lĂ ... passe en mode sĂ©duction.ActivitĂ©de bien ĂȘtre. La rĂ©flexologie plantaire est une technique ancestrale de massage et de pression sur l'ensemble des pieds. Elle permet de travailler Ă distance sur l'ensemble du corps. La rĂ©flexologie plantaire est une technique ancestrale de massage et
Je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. » FĂ©vrier 2005 quelques fourmillements dans la jambe et le pied qui remontent jusquâau milieu du dos⊠un matin au rĂ©veil. Je me dis que ce nâest rien et que jâai dĂ» prendre une mauvaise position ! Une petite semaine aprĂšs, je nâai pas dâamĂ©lioration et les fourmillements sont devenus douloureux je me dĂ©cide Ă consulter, plus parce que je dois partir rejoindre mon chĂ©ri au ski dans quelques jours, que par rĂ©elle inquiĂ©tude. Une radio et un doppler plus tard, ma gĂ©nĂ©raliste me trouve une lombaire coincĂ©e. Je prends consciencieusement mes anti-inflammatoires et mets ma ceinture dorsale et puis plus rien, quasiment du jour au lendemain ! Je peux partir pour mon grand week-end de ski et jâoublie⊠Pas pour trĂšs longtemps⊠Fin mars 2005, je suis en vacances, de vraies vacances, comprenez 15 jours ! Le premier jour de ces vacances tant attendues, je me rĂ©veille nausĂ©euse et incapable de me lever tellement la piĂšce tourne autour de moi ! Je pense Ă une intoxication alimentaire vertiges, jambes faibles, nausĂ©es⊠Je tiens 4 jours comme cela et le 5Ăšme, je vais chez le mĂ©decin, plus exactement, mon chĂ©ri mâemmĂšne chez le mĂ©decin. Elle peut Ă peine mâausculter tellement jâai peur de vomir et de tomber. Elle me laisse presque une heure allongĂ©e et oh miracle, cela se calme. Je repars avec une ordonnance de Tanganil, de Primperan et un RDV chez un ORL. Exit lâintoxication alimentaire, il sâagit certainement dâun problĂšme dâoreille interne ! Je pense en ressortant que je nâai pas de chance et que je les cumule⊠Si jâavais su ! Mes vertiges se sont calmĂ©s, par contre, je titube un peu, mes jambes sâemmĂȘlent, je me cogne souvent et je nâarrive plus Ă lever le bras droit, jâai certainement dĂ» me coincer un nerf Ă force de me cogner partout ! Je pense alors que jâavais vraiment besoin de ces vacances, car je mets ces symptĂŽmes sur le dos de la fatigue accumulĂ©e. Jâenrage de perdre du temps Ă aller chez lâORL alors que je suis en congĂ©s et que je voudrais bien en profiter un peu ! Lors de la consultation, je mâaperçois que je ne tiens pas sur une jambe et que je nâarrive pas Ă marcher un pied devant lâautre comme sur une ligne droite, lâORL fait une drĂŽle de tĂȘte et sa mine continue de sâallonger quand je lui explique que je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. Je passe ensuite les tests pour vĂ©rifier si jâai un problĂšme dâoreille interne et lĂ , premier choc, lâORL me demande si jâai dĂ©jĂ pensĂ© Ă consulter un neurologue. Je ne sais pas encore vraiment ce quâest un neurologue, mais je sais que lâon nâen voit pas un pour quelque chose de bĂ©nin !!! Je ressors de chez lâORL, avec lâimpression que le ciel ne va pas tarder Ă me tomber sur la tĂȘte, mais je ne fais rien pour autant. Les symptĂŽmes rĂ©gressent et disparaissent en une dizaine de jours alors, je mets soigneusement mon petit mouchoir sur ce quâil mâa dit et mon angoisse⊠Je passe 2 mois comme si de rien nâĂ©tait, jâai dĂ©jĂ presque tout oubliĂ© mĂȘme sâil mâarrive des petites choses bizarres lâimpression dâune dĂ©charge Ă©lectrique lorsque je penche la tĂȘte et des fourmillements qui reviennent par intermittence encore cette fichue lombaire, de violentes dĂ©mangeaisons au niveau du bras probablement, une allergie⊠Second choc une collĂšgue mâappelle pour me dire quâon lui suspecte une sclĂ©rose en plaques et quâelle passe des examens. Je mâinquiĂšte pour elle mais ma propre angoisse ressurgit lorsque mon compagnon mâinterroge tu ne mâavais pas dit que ses symptĂŽmes ressemblaient Ă ceux que tu as ? » Je ressors mon mouchoir en lui rĂ©pondant que nos symptĂŽmes sont un peu similaires, mais que je ne peux pas ĂȘtre malade car je me sens en pleine forme, la preuve, si jâĂ©tais malade, jâaurais perdu du poids non ? Merci, mon petit mouchoir de recouvrir mes incertitudes avec autant dâinsouciance⊠pour trĂšs peu de temps et je ne le sais pas encore. Mi-mai, je me rĂ©veille avec les mĂȘmes sensations quâen mars vertiges, nausĂ©es, problĂšmes dâĂ©quilibre et en prime, je ne vois quasiment plus rien de lâĆil droit, Ă part une espĂšce de tĂąche grisĂątre et ma jambe droite refuse de bouger. LĂ , je mâinquiĂšte vraiment et mon compagnon mâemmĂšne aux urgences on arrĂȘte de se voiler la face, il se passe quelque chose de bizarre et ce nâest pas du bon bizarre ». Aux urgences, jâattends trĂšs peu, inquiĂ©tant la salle dâattente est pleine et je passe presque devant tout le monde ! Je passe une heure Ă faire plein de tests qui pourraient ĂȘtres amusants si je ne sentais pas que je suis trĂšs prĂšs dâune mauvaise nouvelle on me chatouille les pieds, les ongles des mains, on me cogne les articulations avec un petit marteau, on me pique la peau⊠Je trouve que lâinterne qui mâexamine commence Ă faire la mĂȘme tĂȘte que lâORL. Ă ce moment, jâentends des Ă©clats de voix dans le couloir câest mon compagnon que lâon nâa pas laissĂ© mâaccompagner et qui se demande au bout dâune heure ce quâil mâarrive. Lâinterne le laisse rentrer dans la salle dâexamen et en profite pour sâesquiver. Elle revient quelques minutes aprĂšs, accompagnĂ©e dâun homme, ĂągĂ©, lâair trĂšs sĂ©rieux et trĂšs responsable. Il se prĂ©sente comme Ă©tant professeur et mâannonce quâils vont mâhospitaliser pour me faire passer des examens complĂ©mentaires. Je me tasse littĂ©ralement de peur et docilement, je me laisse emmener au 3Ăšme Ă©tage, on me fait asseoir sur le lit, on demande Ă mon compagnon dâaller me chercher des affaires, je ne rĂ©agis plus, je ne parle plus, je ne ressens plus rien ! Je suis assise comme un pantin sur le bord du lit trop haut, les pieds dans le vide !!! On me conseille de mâallonger car je manque de tomber Ă cause dâune grosse crise de vertige, jâenlĂšve mes chaussures et toujours aussi docilement, je mâallonge ! Et lĂ , je prends conscience que personne ne mâa dit pourquoi je suis lĂ , quels sont ces examens complĂ©mentaires, ni mĂȘme dans quel service je suis⊠Cela me fait rĂ©agir, je commence Ă mâĂ©nerver devant le mur de mots qui sont censĂ©s mâapaiser mais qui ne mâapportent aucune rĂ©ponse. Un mĂ©decin arrive et je le suis jusque dans un bureau oĂč il me fait asseoir avec mon compagnon, il commence Ă me parler mais je ne comprends rien IRM ? PL ? ECBU ? Quâest-ce que câest ? NĂ©cessitĂ© dâexploration, Pourquoi ? MAIS QUâEST-CE QUE JâAI ? VOUS PENSEZ Ă QUOI ? DĂ©myĂ©linisation de la moelle Ă©piniĂšre » mâassĂšne-t-il, certainement excĂ©dĂ© par mes questions et mon ton de plus en plus agressif !, Dans ma tĂȘte, tout sâemballe dĂ©mié⊠quoi, je ne sais pas ce que sait, cela me terrorise, mais moelle Ă©piniĂšre, je sais ce que câest et lĂ je rĂ©alise que je suis en chaussettes et que je nâai pas remis mes chaussures, je viens dâapprendre que jâai certainement quelque chose de grave et je nâai pas mes chaussures⊠je panique et je refuse de rester⊠je signe en 2 minutes, la dĂ©charge, pars en courant chercher mes chaussures et je me sauve de cet endroit, peut-ĂȘtre crois-je que ce que je viens dâentendre sâeffacera comme par magie⊠Ma gĂ©nĂ©raliste a pris le relais, jâai passĂ© en externe un scanner, une IRM cĂ©rĂ©brale et une IRM de la moelle, jâai vu un neurologue et le verdict de la sclĂ©rose en plaques est tombĂ© officiellement le 27 juin 2005 et quatre jours aprĂšs, je faisais mes premiers bolus de cortisone, les premiers dâune longue sĂ©rie. Presque 3 ans aprĂšs le dĂ©but de la maladie et un an Ă refuser le traitement, je viens de faire la 5Ăšme perfâ du fameux anticorps monoclonal humanisĂ© » je mâaccroche souvent aux mursâŠ, pour mon compagnon qui est merveilleux, mes parents, mes amis et aussi pour mes deux chiens on en aperçoit un sur la photo⊠qui ne comprennent pas pourquoi leur maĂźtresse ne les emmĂšne plus en forĂȘt pour aller courir avec eux. Aujourdâhui, je sais une chose, je hais cette maladie et jâessaye de ne pas me haĂŻr dâavoir un jour de fĂ©vrier 2005, croisĂ©e son chemin. » Par Aline - 35 ans. > Soutenez l'association Notre SclĂ©rose ! Faites un don ! Rediffusion du 07/11/2007. FĂ©vrier 2005 quelques fourmillements dans la jambe et le pied qui remontent jusquâau milieu du dos⊠un matin au rĂ©veil. Je me dis que ce nâest rien et que jâai dĂ» prendre une mauvaise position ! Une petite semaine aprĂšs, je nâai pas dâamĂ©lioration et les fourmillements sont devenus douloureux je me dĂ©cide Ă consulter, plus parce que je dois partir rejoindre mon chĂ©ri au ski dans quelques jours, que par rĂ©elle inquiĂ©tude. Une radio et un doppler plus tard, ma gĂ©nĂ©raliste me trouve une lombaire coincĂ©e. Je prends consciencieusement mes anti-inflammatoires et mets ma ceinture dorsale et puis plus rien, quasiment du jour au lendemain ! Je peux partir pour mon grand week-end de ski et jâoublie⊠Pas pour trĂšs longtemps⊠Fin mars 2005, je suis en vacances, de vraies vacances, comprenez 15 jours ! Le premier jour de ces vacances tant attendues, je me rĂ©veille nausĂ©euse et incapable de me lever tellement la piĂšce tourne autour de moi ! Je pense Ă une intoxication alimentaire vertiges, jambes faibles, nausĂ©es⊠Je tiens 4 jours comme cela et le 5Ăšme, je vais chez le mĂ©decin, plus exactement, mon chĂ©ri mâemmĂšne chez le mĂ©decin. Elle peut Ă peine mâausculter tellement jâai peur de vomir et de tomber. Elle me laisse presque une heure allongĂ©e et oh miracle, cela se calme. Je repars avec une ordonnance de Tanganil, de Primperan et un RDV chez un ORL. Exit lâintoxication alimentaire, il sâagit certainement dâun problĂšme dâoreille interne ! Je pense en ressortant que je nâai pas de chance et que je les cumule⊠Si jâavais su ! Mes vertiges se sont calmĂ©s, par contre, je titube un peu, mes jambes sâemmĂȘlent, je me cogne souvent et je nâarrive plus Ă lever le bras droit, jâai certainement dĂ» me coincer un nerf Ă force de me cogner partout ! Je pense alors que jâavais vraiment besoin de ces vacances, car je mets ces symptĂŽmes sur le dos de la fatigue accumulĂ©e. Jâenrage de perdre du temps Ă aller chez lâORL alors que je suis en congĂ©s et que je voudrais bien en profiter un peu ! Lors de la consultation, je mâaperçois que je ne tiens pas sur une jambe et que je nâarrive pas Ă marcher un pied devant lâautre comme sur une ligne droite, lâORL fait une drĂŽle de tĂȘte et sa mine continue de sâallonger quand je lui explique que je ne peux pas toucher mon nez avec mon doigt car je ne peux pas lever mon bras. Je passe ensuite les tests pour vĂ©rifier si jâai un problĂšme dâoreille interne et lĂ , premier choc, lâORL me demande si jâai dĂ©jĂ pensĂ© Ă consulter un neurologue. Je ne sais pas encore vraiment ce quâest un neurologue, mais je sais que lâon nâen voit pas un pour quelque chose de bĂ©nin !!! Je ressors de chez lâORL, avec lâimpression que le ciel ne va pas tarder Ă me tomber sur la tĂȘte, mais je ne fais rien pour autant. Les symptĂŽmes rĂ©gressent et disparaissent en une dizaine de jours alors, je mets soigneusement mon petit mouchoir sur ce quâil mâa dit et mon angoisse⊠Je passe 2 mois comme si de rien nâĂ©tait, jâai dĂ©jĂ presque tout oubliĂ© mĂȘme sâil mâarrive des petites choses bizarres lâimpression dâune dĂ©charge Ă©lectrique lorsque je penche la tĂȘte et des fourmillements qui reviennent par intermittence encore cette fichue lombaire, de violentes dĂ©mangeaisons au niveau du bras probablement, une allergie⊠Second choc une collĂšgue mâappelle pour me dire quâon lui suspecte une sclĂ©rose en plaques et quâelle passe des examens. Je mâinquiĂšte pour elle mais ma propre angoisse ressurgit lorsque mon compagnon mâinterroge tu ne mâavais pas dit que ses symptĂŽmes ressemblaient Ă ceux que tu as ? » Je ressors mon mouchoir en lui rĂ©pondant que nos symptĂŽmes sont un peu similaires, mais que je ne peux pas ĂȘtre malade car je me sens en pleine forme, la preuve, si jâĂ©tais malade, jâaurais perdu du poids non ? Merci, mon petit mouchoir de recouvrir mes incertitudes avec autant dâinsouciance⊠pour trĂšs peu de temps et je ne le sais pas encore. Mi-mai, je me rĂ©veille avec les mĂȘmes sensations quâen mars vertiges, nausĂ©es, problĂšmes dâĂ©quilibre et en prime, je ne vois quasiment plus rien de lâĆil droit, Ă part une espĂšce de tĂąche grisĂątre et ma jambe droite refuse de bouger. LĂ , je mâinquiĂšte vraiment et mon compagnon mâemmĂšne aux urgences on arrĂȘte de se voiler la face, il se passe quelque chose de bizarre et ce nâest pas du bon bizarre ». Aux urgences, jâattends trĂšs peu, inquiĂ©tant la salle dâattente est pleine et je passe presque devant tout le monde ! Je passe une heure Ă faire plein de tests qui pourraient ĂȘtres amusants si je ne sentais pas que je suis trĂšs prĂšs dâune mauvaise nouvelle on me chatouille les pieds, les ongles des mains, on me cogne les articulations avec un petit marteau, on me pique la peau⊠Je trouve que lâinterne qui mâexamine commence Ă faire la mĂȘme tĂȘte que lâORL. Ă ce moment, jâentends des Ă©clats de voix dans le couloir câest mon compagnon que lâon nâa pas laissĂ© mâaccompagner et qui se demande au bout dâune heure ce quâil mâarrive. Lâinterne le laisse rentrer dans la salle dâexamen et en profite pour sâesquiver. Elle revient quelques minutes aprĂšs, accompagnĂ©e dâun homme, ĂągĂ©, lâair trĂšs sĂ©rieux et trĂšs responsable. Il se prĂ©sente comme Ă©tant professeur et mâannonce quâils vont mâhospitaliser pour me faire passer des examens complĂ©mentaires. Je me tasse littĂ©ralement de peur et docilement, je me laisse emmener au 3Ăšme Ă©tage, on me fait asseoir sur le lit, on demande Ă mon compagnon dâaller me chercher des affaires, je ne rĂ©agis plus, je ne parle plus, je ne ressens plus rien ! Je suis assise comme un pantin sur le bord du lit trop haut, les pieds dans le vide !!! On me conseille de mâallonger car je manque de tomber Ă cause dâune grosse crise de vertige, jâenlĂšve mes chaussures et toujours aussi docilement, je mâallonge ! Et lĂ , je prends conscience que personne ne mâa dit pourquoi je suis lĂ , quels sont ces examens complĂ©mentaires, ni mĂȘme dans quel service je suis⊠Cela me fait rĂ©agir, je commence Ă mâĂ©nerver devant le mur de mots qui sont censĂ©s mâapaiser mais qui ne mâapportent aucune rĂ©ponse. Un mĂ©decin arrive et je le suis jusque dans un bureau oĂč il me fait asseoir avec mon compagnon, il commence Ă me parler mais je ne comprends rien IRM ? PL ? ECBU ? Quâest-ce que câest ? NĂ©cessitĂ© dâexploration, Pourquoi ? MAIS QUâEST-CE QUE JâAI ? VOUS PENSEZ Ă QUOI ? DĂ©myĂ©linisation de la moelle Ă©piniĂšre » mâassĂšne-t-il, certainement excĂ©dĂ© par mes questions et mon ton de plus en plus agressif !, Dans ma tĂȘte, tout sâemballe dĂ©mié⊠quoi, je ne sais pas ce que sait, cela me terrorise, mais moelle Ă©piniĂšre, je sais ce que câest et lĂ je rĂ©alise que je suis en chaussettes et que je nâai pas remis mes chaussures, je viens dâapprendre que jâai certainement quelque chose de grave et je nâai pas mes chaussures⊠je panique et je refuse de rester⊠je signe en 2 minutes, la dĂ©charge, pars en courant chercher mes chaussures et je me sauve de cet endroit, peut-ĂȘtre crois-je que ce que je viens dâentendre sâeffacera comme par magie⊠Ma gĂ©nĂ©raliste a pris le relais, jâai passĂ© en externe un scanner, une IRM cĂ©rĂ©brale et une IRM de la moelle, jâai vu un neurologue et le verdict de la sclĂ©rose en plaques est tombĂ© officiellement le 27 juin 2005 et quatre jours aprĂšs, je faisais mes premiers bolus de cortisone, les premiers dâune longue sĂ©rie. Presque 3 ans aprĂšs le dĂ©but de la maladie et un an Ă refuser le traitement, je viens de faire la 5Ăšme perfâ du fameux anticorps monoclonal humanisĂ© » je mâaccroche souvent aux mursâŠ, pour mon compagnon qui est merveilleux, mes parents, mes amis et aussi pour mes deux chiens on en aperçoit un sur la photo⊠qui ne comprennent pas pourquoi leur maĂźtresse ne les emmĂšne plus en forĂȘt pour aller courir avec eux. Aujourdâhui, je sais une chose, je hais cette maladie et jâessaye de ne pas me haĂŻr dâavoir un jour de fĂ©vrier 2005, croisĂ©e son chemin. » Par Aline - 35 ans. > Soutenez l'association Notre SclĂ©rose ! Faites un don !
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