M Victor Hugo a la parole. Le citoyen victor Hugo. Personne plus que moi, messieurs, n'est pénétré de la nécessité, de l'urgente nécessité d'alléger le budget ; seulement, à mon avis, le remède à l'embarras de nos finances n'est pas dans quelques économies chétives et contestables ; ce remède serait, selon moi, plus haut et
InayaPlume d'Eau Nombre de messages 50031Age 61Date d'inscription 05/11/2010Sujet Victor HUGO 1802-1885 Ce que c'est que la mort Mar 19 Juil - 2350 Ce que c'est que la mortNe dites pas mourir ; dites naître. voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes ;On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil,La sombre égalité du mal et du cercueil ;Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;Car tous les hommes sont les fils du même père ;Ils sont la même larme et sortent du même vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil ;On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,On monte. Quelle est donc cette aube ? C'est la suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnuVous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbresDe ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ; Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni, Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans la lumière un ange. Etcependant, je ne voudrais pas enlever à la cité bizontine toute part de maternité artistique dans l’éclosion de cet étrange génie. Charles Nodier fut, comme Victor Hugo, un enfant de Besançon, et l’on ne sauraitLes Djinns est un poème de Victor Hugo paru dans le recueil Les Orientales 1829. Il fait le récit du passage de djinns, créatures surnaturelles de la mythologie arabique, autour de la maison du narrateur. La longueur des vers augmente à mesure qu'ils se rapproche et diminue lorsqu'ils s'éloignent. Murs, ville,Et port,AsileDe mort,Mer griseOù briseLa brise,Tout dort. Dans la plaineNaît un l'haleineDe la brameComme une âmeQu'une flammeToujours suit ! La voix plus hauteSemble un nain qui sauteC'est le fuit, s'élance,Puis en cadenceSur un pied danseAu bout d'un flot. La rumeur la comme la clocheD'un couvent maudit ;Comme un bruit de foule,Qui tonne et qui roule,Et tantôt s'écroule,Et tantôt grandit, Dieu ! la voix sépulcraleDes Djinns !… Quel bruit ils font !Fuyons sous la spiraleDe l'escalier s'éteint ma lampe,Et l'ombre de la rampe,Qui le long du mur rampe,Monte jusqu'au plafond. C'est l'essaim des Djinns qui passe,Et tourbillonne en sifflant !Les ifs, que leur vol fracasse,Craquent comme un pin troupeau, lourd et rapide,Volant dans l'espace vide,Semble un nuage livideQui porte un éclair au flanc. Ils sont tout près ! - Tenons ferméeCette salle, où nous les bruit dehors ! Hideuse arméeDe vampires et de dragons !La poutre du toit descelléePloie ainsi qu'une herbe mouillée,Et la vieille porte rouilléeTremble, à déraciner ses gonds ! Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure !L'horrible essaim, poussé par l'aquilon,Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma mur fléchit sous le noir maison crie et chancelle penchée,Et l'on dirait que, du sol arrachée,Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,Le vent la roule avec leur tourbillon ! Prophète ! si ta main me sauveDe ces impurs démons des soirs,J'irai prosterner mon front chauveDevant tes sacrés encensoirs !Fais que sur ces portes fidèlesMeure leur souffle d'étincelles,Et qu'en vain l'ongle de leurs ailesGrince et crie à ces vitraux noirs ! Ils sont passés ! - Leur cohorteS'envole, et fuit, et leurs piedsCessent de battre ma porteDe leurs coups est plein d'un bruit de chaînes,Et dans les forêts prochainesFrissonnent tous les grands chênes,Sous leur vol de feu pliés ! De leurs ailes lointainesLe battement décroît,Si confus dans les plaines,Si faible, que l'on croitOuïr la sauterelleCrier d'une voix grêle,Ou pétiller la grêleSur le plomb d'un vieux toit. D'étranges syllabesNous viennent encor ;Ainsi, des arabesQuand sonne le cor,Un chant sur la grèvePar instants s'élève,Et l'enfant qui rêveFait des rêves d'or. Les Djinns funèbres,Fils du trépas,Dans les ténèbresPressent leurs pas ;Leur essaim gronde Ainsi, profonde,Murmure une ondeQu'on ne voit pas. Ce bruit vagueQui s'endort,C'est la vagueSur le bord ;C'est la plainte,Presque éteinte,D'une saintePour un mort. On douteLa nuit…J'écoute -Tout fuit,Tout passeL'espaceEffaceLe bruit. Victor Hugo Cliquez ci-dessous pour découvrir un poème sélectionné au hasard. Message aux membres de Poetica Mundi ! Chers membres de la communauté Poetica Mundi, n'oubliez pas D'aller consulter les publications de la communauté poèmes, quiz, messages ;De télécharger vos nouveaux avantages livres, activités, poèmes à imprimer, etc. ;Et de m'envoyer vos demandes spéciales. Cliquez sur le lien suivant pour vous connecter ou devenir membre. Merci de me soutenir et de me permettre de vous offrir plus de 16 000 poèmes sur ce site sans publicité et de la poésie sur YouTube !Johann
Parla mort, la famille ne se détruit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence discrète. On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair. Que de liens
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