Lexpert bĂątiment peut identifier prĂ©cisĂ©ment les causes des dĂ©sordres de jonction entre les menuiseries extĂ©rieures et la maçonnerie, ainsi que leur consĂ©quences (humiditĂ©, infiltrations d’eau). Son travail permet notamment d’intervenir dans la cas de situation litigieuse pour Ă©tablir la responsabilitĂ© d’un constructeur ou d’un artisan et ainsi pouvoir demander rĂ©parations. Vous dĂ©sirez acheter une maison ou ĂȘtes nouvellement propriĂ©taire? Vous ne connaissez peut-ĂȘtre pas tous ses dĂ©fauts, d’autant plus si ceux-ci sont peu visibles ou dĂ©tectables. Il est donc important de connaĂźtre quels sont les vices cachĂ©s potentiels d’une maison et les Ă©tapes Ă  suivre si vous en effet, si par malchance vous en dĂ©celez, il vaut mieux ĂȘtre prĂȘt Ă  y rĂ©pondre rapidement! JPG Architecte, expert du bĂątiment, vous Ă©claire sur le vices aux multiples formesSelon notre expĂ©rience, et les dĂ©cisions rendues Ă  la Cour SupĂ©rieure ou la Cour du QuĂ©bec, les vices cachĂ©s les plus communs sont divisĂ©s en trois catĂ©gories ProblĂšmes dans la fondation;Infiltrations d’eau;Vices cachĂ©s dans la vous le savez, l’existence d’un vice cachĂ© dans votre maison peut avoir des consĂ©quences importantes, qu’elles soient financiĂšres ou pour des raisons de santĂ©. Si vous ĂȘtes sur le point de vendre ou d’acheter une maison, il est donc important de connaĂźtre les vous Ă©clairer sur le sujet, nous vous expliquons quels sont les vices cachĂ©s potentiels d’une maison. Voici donc une liste, non exhaustive, de ceux auxquels vous pourriez avoir La moisissureLa moisissure peut se manifester sous diffĂ©rentes formes, et se dĂ©veloppe dans les coins de la maison ayant un taux d’humiditĂ© Ă©levĂ©. Bien que nuisible, elle n’est pas toujours visible Ă  l’Ɠil nu et peut se cacher dans des coins insoupçonnĂ©s. Les intempĂ©ries du QuĂ©bec provoquent souvent des problĂšmes d’humiditĂ© dans les maisons. Cela fait de la moisissure un vice cachĂ© courant dans les en apprendre davantage sur le sujet, consultez notre article dĂ©diĂ© Ă  la formation et le traitement de la MĂ©rule pleureuseÉtant un stade avancĂ© de la moisissure, les champignons peuvent reprĂ©senter un autre type de vice cachĂ© dans une maison. On les retrouve principalement sur le bois, le plĂątre et toutes autres matiĂšres organiques utilisĂ©es dans le est important d’en dĂ©tecter la prĂ©sence rapidement, d’autant plus que certains types peuvent entraĂźner de graves consĂ©quences pour le bĂątiment. La mĂ©rule pleureuse, par exemple, est particuliĂšrement dangereuse et nocive pour la santĂ©. Également appelĂ©e “cancer du bĂątiment”, lorsqu’elle est dĂ©couverte tardivement, elle peut forcer ses propriĂ©taires Ă  dĂ©truire la rassurez-vous, ce cas est peu courant. Selon une Ă©tude de la SociĂ©tĂ© d’Habitation du QuĂ©bec, 18 cas de contamination de mĂ©rule pleureuse auraient Ă©tĂ© recensĂ©s au QuĂ©bec depuis 2010. Il est toutefois Ă  noter que des espĂšces s’apparentant Ă  la mĂ©rule pleureuse, mais qui ne peuvent pas ĂȘtre confirmĂ©es comme tel par leur gĂ©nĂ©tique, peuvent aussi provoquer des dommages considĂ©rables au Infiltrations d’eau Une infiltration d’eau et les consĂ©quences qu’elle entraĂźne si elle n’est pas rĂ©glĂ©e peuvent Ă©galement former un vice cachĂ© dans une maison. Elles peuvent provenir de la toiture, des soffites, des portes et des fenĂȘtres ou mĂȘme de la fondation et peuvent par exemple causer des dĂ©gĂąts importants tels queAffecter la structure du bĂątiment en la fragilisant ;CrĂ©er de la moisissure et des champignons sur les matĂ©riaux touchĂ©s, et ;EntraĂźner des effets nĂ©fastes sur la santĂ© des plus, les cas d’infiltration d’eau peuvent entraĂźner des coĂ»ts de rĂ©paration FissuresEnfin, les fissures font Ă©galement partie des vices cachĂ©s que l’on peut retrouver dans une maison. Les fissures peuvent ĂȘtre intĂ©rieures murs, portes, fenĂȘtres 
 ou extĂ©rieures fondation. Notez que les fissures visibles sont des vices apparents et non de vices cachĂ©s! Si elles Ă©taient connues avant l’achat, elles ne peuvent donner suite Ă  une procĂ©dure pour vice fissures sont bĂ©nignes alors que d’autres peuvent poser des problĂšmes d’étanchĂ©itĂ©, de soliditĂ© de la structure et peuvent atteindre les matĂ©riaux qui la composent. De plus, dans certains cas, elles peuvent s’aggraver de maniĂšre consĂ©quente au fil du les fissures sont le rĂ©sultat d’un dĂ©faut de construction. Mais elles peuvent Ă©galement ĂȘtre le rĂ©sultat de Cycles de gel et dĂ©gel ;L’affaissement du sol, et ;L’usure et du vieillissement de la conseils de votre expert pour dĂ©couvrir la prĂ©sence de vices cachĂ©s dans votre maisonVous en savez dĂ©sormais plus sur les vices cachĂ©s qui peuvent s’immiscer dans une maison, Ă  l’insu de tous! Si vous ĂȘtes sur le point de finaliser un achat, ou de vendre votre propriĂ©tĂ©, il est fortement conseillĂ© de faire appel Ă  un expert du bĂątiment pour vĂ©rifier l’état de votre bĂ©nĂ©ficiant des services d’un expert, vous pourrez effectuer une inspection du bĂątiment ou une consultation technique, afin de vĂ©rifier s’il y a une possible prĂ©sence de vice cachĂ© dans votre Les informations offertes dans cet article de blogue sont de nature gĂ©nĂ©rale et ne constituent pas un avis d’expert en bĂątiment ou un avis juridique nĂ©cessairement applicable Ă  votre situation. Aucun geste sur votre bĂątiment ou de nature juridique ne doit ĂȘtre posĂ© sur la base de ces informations. Veuillez consulter votre expert en bĂątiment et/ou votre conseiller juridique pour obtenir un avis spĂ©cifique Ă  votre ici pour noter cet article Enfait, lorsqu’on parle de vices cachĂ©s, il faudrait que plusieurs conditions soient avĂ©rĂ©es: PremiĂšrement, le vice doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la vente, et pas apparaĂźtre aprĂšs. DeuxiĂšmement, vous ne devez pas avoir eu connaissance du vice au moment de la vente. Donc si on vous a prĂ©venu que le chauffage ne fonctionne plus, vous ne pourriez pas prĂ©tendre Ă  un vice cachĂ©.
Le vice cachĂ© constituĂ© par une maison dont l’humiditĂ© est anormale peut motiver une action en justice. En effet, c’est l’article 1641 du code civil qui prĂ©voit que le vendeur doit rĂ©pondre des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose qu’il vend. La consĂ©quence directe est que la maison vendue est impropre Ă  l’usage qu’on peut lĂ©gitimement en attendre. Ainsi, si l’acheteur avait eu cette information, il n’aurait pas achetĂ© Ă  ce prix, voire il ne l’aurait pas du tout achetĂ©e. En d’autres termes, lorsque l’humiditĂ© de la maison est telle qu’elle est difficilement habitable, la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s peut ĂȘtre invoquĂ©e. GrĂące Ă  cette action lĂ©gale, le droit de l’immobilier prĂ©voit que l’acheteur peut aussi exiger des dommages et intĂ©rĂȘts. Comment prouver un vice cachĂ© dans une maison Ă  haute humiditĂ© ?Vice cachĂ© & maison humiditĂ© ce que prĂ©voit la loiLes recours lĂ©gaux Ă  disposition de l’acheteurLes moyens de dĂ©fense du vendeur Ă  un vice cachĂ© maison humiditĂ©Est-ce que la moisissure est un vice cachĂ© ?Pour rĂ©sumer Comment prouver un vice cachĂ© dans une maison Ă  haute humiditĂ© ? Pour prouver le vice cachĂ© constituĂ© par un taux d’humiditĂ© anormal dans une maison, l’acheteur doit prouver 3 choses L’existence d’un taux d’humiditĂ© anormal dans la maisonCette humiditĂ© ne devait pas ĂȘtre apparente au moment de son achatL’humiditĂ© doit rendre difficile voire impossible l’installation dans la maison On comprend donc que l’acheteur fait face Ă  une premiĂšre difficultĂ© pour prouver le vice cachĂ©. En effet, puisque la charge de la preuve pĂšse sur lui, il devra prouver chacun de ces points. Ainsi, par exemple, pour prouver l’existence du taux d’humiditĂ©, tous les moyens sont bons. Cela peut ĂȘtre par exemple la rĂ©alisation d’une expertise, des photos, un constat par huissier, etc. Tous les moyens de preuves sont donc bienvenus pour prouver le vice cachĂ©. S’agissant du deuxiĂšme point, il peut s’agir du vendeur qui n’a pas fait visiter une piĂšce oĂč les infiltrations d’eau permettaient de constater l’existence d’un vice reprĂ©sentĂ© par un excĂšs d’humiditĂ© au sein de la maison. Aussi, il peut s’agir d’un vendeur qui a fait faire des travaux temporaires juste avant la visite pour cacher le problĂšme d’humiditĂ© de la maison. Vice cachĂ© & maison humiditĂ© ce que prĂ©voit la loi La loi prĂ©voit diffĂ©rentes façons pour agir face Ă  un vice cachĂ© du fait d’un excĂšs d’humiditĂ© dans une maison. Du cĂŽtĂ© du dĂ©fendeur, le vendeur, il dispose Ă©galement d’armes lĂ©gales pour se dĂ©fendre d’une telle action en justice. Les recours lĂ©gaux Ă  disposition de l’acheteur Pour actionner la garantie lĂ©gale en cas de vice cachĂ© pour un taux d’humiditĂ© anormal dans une maison, l’acheteur doit agir dans les 2 ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice. De plus, cette dĂ©couverte doit intervenir dans les 5 ans Ă  compter de la rĂ©alisation de la vente. En pratique, cela signifie qu’une personne qui dĂ©couvre le vice plus de cinq annĂ©es aprĂšs la vente ne pourra pas agir sur ce fondement. En revanche, la personne qui dĂ©couvre le vice 4 ans aprĂšs la vente peut agir encore pendant une annĂ©e en invoquant la garantie des vices cachĂ©s en matiĂšre immobiliĂšre. Pour cela, l’acheteur doit envoyer une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception au vendeur en l’invoquantĂ  dĂ©faut de rĂ©ponse, saisir un juge S’agissant du courrier, l’acheteur doit prĂ©ciser ce qu’il souhaite soit la rĂ©solution du problĂšme, soit une remboursement partiel du prix soit l’annulation de la vente. D’autre part, pour saisir un juge ou rĂ©diger ce courrier, il est possible de faire appel Ă  un spĂ©cialiste en droit de l’immobilier. GrĂące Ă  ça, cela peut Ă©viter d’oublier des Ă©lĂ©ments ou de commettre des erreurs en voulant tout faire seul. OUTIL GRATUIT & IMMÉDIAT - Un spĂ©cialiste disponible tout de suite GrĂące Ă  notre outil gratuit & immĂ©diat, demandez une Ă©tude gratuite de votre dossier Ă  un spĂ©cialiste en droit immobilier. Tout simplement, rĂ©pondez en 30 secondes au formulaire ci-dessous. Les moyens de dĂ©fense du vendeur Ă  un vice cachĂ© maison humiditĂ© Pour se dĂ©fendre, le vendeur peut invoquer la charge de la preuve ainsi qu’une Ă©ventuelle clause de non-garantie des vices cachĂ©s. La charge de la preuve L’article 1353 du code civil prĂ©voit que c’est celui qui rĂ©clame l’exĂ©cution d’une obligation qui doit la prouver. De maniĂšre plus vulgaire, c’est donc Ă  l’acheteur de prouver l’existence d’un taux d’humiditĂ© anormal. Aussi, il doit prouver toutes les conditions pour invoquer la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s. Ainsi, le vendeur qui reçoit une LRAR de la part de l’acheteur pour vice cachĂ© du fait de l’humiditĂ© de la maison, il peut invoquer cet article. Le vendeur n’a donc pas Ă  prouver que le vice n’existait pas au moment de la vente Ă  ce stade. La clause de non-garantie des vices cachĂ©s Dans certains cas, si le vendeur est un particulier, il peut insĂ©rer dans le contrat de vente une clause de non-garantie des vices cachĂ©s. En pratique, celle-ci permet d’exclure l’action en justice sur ce fondement. Ainsi, l’acheteur d’une maison avec un taux d’humiditĂ© anormal ne pourra se retourner contre le vendeur ensuite. Attention, cette clause n’est pas lĂ©gale dĂšs lors que le vendeur est un professionnel. Est-ce que la moisissure est un vice cachĂ© ? Par dĂ©finition, nous indiquions au dĂ©but de cet article que le vice doit ĂȘtre non apparent au moment de l’achat. Ainsi, si la moisissure Ă©tait dĂ©jĂ  apparente lors de l’achat de la maison, elle ne constitue pas un vice cachĂ©. En revanche, dans le cas oĂč la moisissure n’était pas apparente et qu’elle est apparue aprĂšs la vente du fait d’un taux d’humiditĂ© anormal, lui-mĂȘme non dĂ©celable au moment de la vente, alors il est possible d’agir pour vice cachĂ© pour moisissure. En rĂ©alitĂ©, la difficultĂ© principale rĂ©side dans la charge de la preuve qui pĂšse exclusivement sur le vendeur. Si cette action lĂ©gale est difficile Ă  rĂ©aliser en pratique, un spĂ©cialiste en droit de l’immobilier saura vous accompagner pour optimiser vos chances de rĂ©ussite. Il ne faut donc pas hĂ©siter Ă  se renseigner auprĂšs d’un professionnel du droit. Pour rĂ©sumer En cas d’humiditĂ© excessive, l’acheteur d’une maison peut invoquer la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©sIl dispose de 2 annĂ©es Ă  compter de la dĂ©couverte du vice cachĂ© pour agir en justice, dans la la limite de 5 ans aprĂšs la vente de la maisonLa clause de non-garantie des vices cachĂ©s est illĂ©gale si le vendeur est professionnel
Lexpert n'a pas encore donnĂ© le montant des travaux. Il y a d'autres vices cachĂ©s dans la salle de bain, la cuisine et mĂȘme sur la terrasse mais j'attends d'ĂȘtre sĂ»re pour vous en parler. MĂ©fiez-vous avant d'acheter une

J’ai dĂ©jĂ  rĂ©digĂ© plusieurs articles sur le vice cachĂ© en matiĂšre immobiliĂšre. Je vous invite tout d’abord Ă  aller les consulter, s’agissant d’articles sur les principes gĂ©nĂ©raux, et sur le cas particulier du particulier qui fait des travaux et la responsabilitĂ© qu’il encourt de ce titre. Le problĂšme que l’on rencontre systĂ©matiquement dans ce type de dossier consiste Ă  prouver la mauvaise foi du vendeur. Un bref rappel de la loi s’impose ici. Tout d’abord, il faut souligner que mĂȘme si le vendeur est responsable des vices de la chose qu’il vend, par principe, il peut convenir avec son acheteur, par une clause spĂ©cifique, d’ĂȘtre libĂ©rĂ© de cette garantie. Il s’agit des articles 1641 et 1643 du code Civil Article 1641 Le vendeur est tenu de la garantie Ă  raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă  l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donnĂ© qu’un moindre prix, s’il les avait connus ». Article 1643 Il est tenu des vices cachĂ©s, quand mĂȘme il ne les aurait pas connus, Ă  moins que, dans ce cas, il n’ait stipulĂ© qu’il ne sera obligĂ© Ă  aucune garantie. » Donc tout le problĂšme, essentiellement en matiĂšre de vente immobiliĂšre, est de prouver que le vendeur, qui pourtant a insĂ©rĂ© et c’est normal et parfaitement usuel une clause de non garantie dans l’acte et qui aurait probablement refusĂ© de vendre sans cette clause, faut pas rĂȘver connaissait le vice. En effet, s’il ignorait le vice, la clause prend plein effet. En revanche, si l’acheteur peut prouver que le vice Ă©tait cachĂ© Ă  la vente, que le vendeur ne l’a pas informĂ©, mais qu’en revanche, il avait connaissance de ce vice, il peut, malgrĂ© la clause d’exclusion, engager la responsabilitĂ© de son vendeur. Reste Ă  prouver la mauvaise foi de ce dernier, ce qui n’est pas une mince affaire. Dans de rares cas, on pourra le faire Ă  base de tĂ©moignages. Par exemple, le vendeur a vendu une maison prĂ©tendument saine, mais le voisinage sait, et est prĂȘt Ă  tĂ©moigner, qu’en rĂ©alitĂ© la cave Ă©tait trĂšs rĂ©guliĂšrement inondĂ©e. Parfois, cette mauvaise foi est Ă©vidente, par exemple dans le cas du vendeur qui recouvre ses murs de revĂȘtement lambris par exemple afin de donner l’impression d’une remise Ă  neuf, alors que les murs sont pourris d’humiditĂ© en dessous. Le vendeur ayant de toute Ă©vidence dissimulĂ© sciemment l’état des murs, sa responsabilitĂ© peut ĂȘtre retenue. Il y a aussi le cas oĂč le vendeur a lui-mĂȘme fait des travaux de rĂ©novation, qui, s’ils sont neufs, ne sont pas nĂ©cessairement conformes Ă©lectricitĂ©, plomberie
 Dans un tel cas, le fait qu’il ait lui-mĂȘme bricolĂ© » sa maison sans respecter les rĂšgles de l’art fait qu’il est considĂ©rĂ© comme de mauvaise foi mĂȘme s’il pensait avoir bien fait. La leçon Ă  en tirer pour les vendeurs de biens immobiliers est de faire trĂšs attention s’ils font des travaux eux-mĂȘmes ils peuvent risquer gros si ces travaux ne sont pas dans les rĂšgles de l’art. A noter, le cas du vendeur qui fait faire des travaux par un tiers et qui vend, en pensant que ces travaux ont Ă©tĂ© bien faits. Il faut rappeler que le vendeur sera responsable en premiĂšre ligne, mais qu’il pourra appeler en garantie son entrepreneur, et l’assureur de ce dernier, Ă©tant ici rappelĂ© que tout entrepreneur doit dĂ©sormais faire figurer sur ses devis et factures les coordonnĂ©es de son assureur. Ou alors, tout simplement, le dĂ©gĂąt n’était pas visible lors d’une visite parce que cachĂ© par un meuble, par exemple ; un grand classique mais son Ă©tat d’anciennetĂ© dĂ©montre que le vendeur ne pouvait pas l’ignorer. Il a donc de multiples façons de prouver la mauvaise foi du vendeur. Ceci Ă©tant, souvent, cette preuve revĂȘt une certaine technicitĂ©. Par exemple, il faudra souvent un expert qui passera sur place afin de donner un avis technique prĂ©cis et impartial sur l’anciennetĂ© d’un dĂ©sordre, de laquelle ont peut dĂ©duire la mauvaise foi du vendeur. Il faudra donc, souvent, avoir recours Ă  un expert judiciaire pour avoir de bonnes chances de succĂšs dans son action.

Undiagnostic immobilier s’impose avant de finaliser l’achat de votre future maison dans le Golfe du Morbihan.Ce diagnostic vous permet de dĂ©couvrir les vices cachĂ©s de la construction et d’éviter les mauvaises surprises de votre bien immobilier. À l’achat, il est mĂȘme recommandĂ© de rĂ©clamer une garantie des vices cachĂ©s pour se rĂ©tracter facilement et/ou

Combien de temps pour se retourner contre le vendeur ? En prĂ©sence d’un vice cachĂ©, l'acquĂ©reur du bien immobilier ancien dispose d'un dĂ©lai de 2 ans pour intenter l'action en garantie, si le contrat de vente a Ă©tĂ© conclu aprĂšs le 19 fĂ©vrier 2005, date d'entrĂ©e en vigueur de l'ordonnance relative Ă  la garantie de la conformitĂ© du bien au contrat due par le vendeur au consommateur. PrĂ©cisons que ce dĂ©lai ne commence pas Ă  courir Ă  partir de la vente ni de l'entrĂ©e dans les lieux, mais Ă  compter de la dĂ©couverte du vice le point de dĂ©part est souvent constituĂ© par le rapport d'expertise commandĂ© par l'acquĂ©reur. L’acheteur doit recourir aux services d'un avocat pour engager une procĂ©dure car l'affaire relĂšve de la compĂ©tence du tribunal de grande instance TGI. PrĂ©cisons que le dĂ©lai dont dispose l’acheteur pour agir est de 20 ans aprĂšs l'achat de la maison l’acheteur est donc protĂ©gĂ© mĂȘme s’il dĂ©couvre le vice cachĂ© longtemps aprĂšs son entrĂ©e dans les lieux. Si la demande de garantie d'un dĂ©faut cachĂ© doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e dans les deux ans qui suivent sa dĂ©couverte, en revanche, le droit d'invoquer un vice cachĂ© suite Ă  un achat, et visant Ă  obtenir une diminution de prix, voire une annulation de la vente, peut durer jusqu'Ă  20 ans. NĂ©anmoins, plus longtemps il attendra pour agir, plus l'acheteur aura plus de difficultĂ©s pour rassembler les preuves dĂ©montrant qu’il s’agit bien d’un vice cachĂ©, puisque ces preuves ont tendance Ă  disparaĂźtre avec les il est utile de prĂ©ciser que bon nombre de notaires incluent, dans les contrats de vente qu'ils Ă©tablissent, une clause prĂ©voyant que l'acquĂ©reur fera son affaire » des dĂ©fauts cachĂ©s qu'il pourrait dĂ©couvrir, le privant ainsi de tout recours contre le vendeur.

PourrĂ©sumer. En cas d’ humiditĂ© excessive, l’acheteur d’une maison peut invoquer la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s. Il dispose de 2 annĂ©es Ă  compter de la dĂ©couverte du vice cachĂ© pour agir en justice, dans la la limite de 5 ans aprĂšs la vente de la maison. La clause de non-garantie des vices cachĂ©s est illĂ©gale si le
IMMOBILIER ET VICES CACHÉS QUELS SONT LES RECOURS POSSIBLES ? DĂ©finition d’un vice cachĂ©, obligations du vendeur, et recours possibles, dĂ©taillons les critĂšres de cette garantie. La notion de vice cachĂ© est dĂ©finie dans l’article1641 du Code Civil Le vendeur est tenu de la garantie Ă  raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă  l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donnĂ© qu’un moindre prix, s’il les avait connus ». Les vices cachĂ©s sont donc des dĂ©fauts qui rendent impropre Ă  l’usage la partie concernĂ©e du logement. Ces dĂ©fauts ou malfaçons sont non visibles ou difficiles Ă  dĂ©celer au moment de l’achat et rendent le bien impropre Ă  l’usage ou le diminuent tellement que vous ne l’auriez pas achetĂ©, ou, Ă  la condition d’une rĂ©duction de quelques exemples de vices cachĂ©s auxquels on peut ĂȘtre confrontĂ© lors d’un achat immobilier La prĂ©sence d’humiditĂ© dans la maisonInfiltrations d’eau dans la maisonUne infestation de termites non dĂ©clarĂ©e et non traitĂ©eUn systĂšme de chauffage hors d’usageUne toiture en mauvais Ă©tatUne dalle de bĂ©ton fissurĂ©eDes fondations fragilisĂ©es ou dĂ©fectueusesUn sous-sol ou la maison Ă  caractĂšre inondable Cette liste non-exhaustive peut ĂȘtre relativement Ă©tendue et ne concerne pas seulement des dĂ©fauts matĂ©riels. Pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un vice cachĂ© Le vice ne doit pas ĂȘtre apparentIl existait antĂ©rieurement Ă  l’acquisition du bienLe vendeur n’a pas informĂ© l’acheteur de ce dĂ©fautLe vice cachĂ© n’est mentionnĂ© ni dans l’acte de vente ni dans les diagnostics immobiliers. Le problĂšme doit rendre le bien impropre Ă  l’usage auquel on le destine ou diminuer fortement son usage MĂȘme si le vendeur n’en avait pas connaissance, il entraĂźne cependant sa responsabilitĂ©. Cependant, la frontiĂšre est parfois mince entre vice apparent et vice cachĂ©, ce sera alors aux juges et aux experts judiciaires d’arbitrer. L’acheteur dispose d’un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice, dans la limite de 5 ans aprĂšs l’achat du bien, pour prĂ©venir le vendeur par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Au-delĂ , ce recours ne sera plus possible. La preuve du dĂ©faut est Ă  la charge de l’acheteur, qui pourra le cas Ă©chĂ©ant obtenir l’annulation du contrat de vente ou la diminution du prix versĂ©.
Bonjourà tous, Ma compagne et moi sommes propriétaires de notre nouvelle résidence principale depuis le 01/10/2020. Suite à quelques gros épisodes pluvieux, nous sommes confrontés à une infiltration d'eau d'un l'un des coins de murs de notre cuisine (entre les murs et le plafond).
Qu’est-ce qu’un vice cachĂ©? Chaque annĂ©e, de nombreux propriĂ©taires dĂ©couvrent des vices cachĂ©s, tant sur des biens meubles qu’immeubles. Par dĂ©finition, un vice cachĂ© est une dĂ©fectuositĂ© ou un dĂ©faut important, qui est inapparent, qui rend le bien meuble ou l’immeuble impropre Ă  l’usage auquel on le destine ou qui diminue tellement son utilitĂ© que, s’il l’avait connu, l’acheteur ne l’aurait pas achetĂ© ou n’aurait pas donnĂ© si haut existe trois principales formes de vices cachĂ©s, soit la dĂ©fectuositĂ© matĂ©rielle, la dĂ©fectuositĂ© fonctionnelle et la dĂ©fectuositĂ© conventionnelle. En effet, lorsque le bien vendu est dĂ©tĂ©riorĂ© ou brisĂ©, il s’agira d’une dĂ©fectuositĂ© matĂ©rielle. Dans le cas d’un bien ne pouvant servir Ă  son usage normal, on parlera plutĂŽt d’une dĂ©fectuositĂ© fonctionnelle. Dans une derniĂšre mesure, si les parties ont convenu que le bien devait avoir un usage spĂ©cifique, mais que celui-ci s’avĂšre incapable de servir Ă  cet usage, on qualifiera cette dĂ©fectuositĂ© comme Ă©tant qu’un vice puisse ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant un vice cachĂ©, celui-ci doit remplir certaines conditions, Ă  savoir Être d'une certaine gravitéÊtre cachĂ©, inapparentÊtre inconnu de l’acheteurÊtre antĂ©rieur Ă  la vente Grave Tout d’abord, le vice doit ĂȘtre grave. Pour ĂȘtre qualifiĂ© ainsi, il faut que la gravitĂ© soit telle qu’un acheteur n’aurait pas achetĂ© le bien, meuble ou immeuble, ou n’aurait pas donnĂ© un si haut prix s’il l’avait aspects doivent ĂȘtre pris en compte afin de dĂ©terminer le niveau de gravitĂ© du vice dont, notamment Le coĂ»t des rĂ©parations, compte tenu de la valeur du bienLa diminution de l’usage et de l’utilitĂ© du bienLa perte de valeur du bien attribuable au viceEtc. CachĂ©/Inapparent Ensuite, pour que le vice soit considĂ©rĂ© comme Ă©tant cachĂ©, il ne doit pas ĂȘtre visible Ă  l’Ɠil nu par un acheteur raisonnable, prudent et diligent. Ainsi, l’acheteur doit avoir exĂ©cutĂ© son devoir d’inspection du bien avant la vente et, le cas Ă©chĂ©ant, avoir effectuĂ© les vĂ©rifications et expertises nĂ©cessaires, si l’examen du bien avait permis de dĂ©celer le moindre signe annonciateur de vice cachĂ©. Advenant un manquement Ă  cette obligation de prudence et de diligence, la garantie de qualitĂ© pourrait ne pas ĂȘtre applicable. Inconnu de l’acheteur Le vice doit Ă©galement ĂȘtre inconnu de l’acheteur lors de la vente. De ce fait, si le vendeur informe l’acheteur de la prĂ©sence du vice, celui-ci ne pourra plus ĂȘtre qualifiĂ© de vice cachĂ©. Il est donc primordial pour le vendeur de dĂ©noncer les vices qu’il connaĂźt. NĂ©anmoins, trop souvent le vendeur refuse ou omet de divulguer ces vices Ă  l’acheteur lors de la vente. En plus d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant un vice cachĂ© couvert par la garantie lĂ©gale, les rĂ©percussions dĂ©coulant du dĂ©faut du vendeur d’avoir dĂ©noncĂ© le vice qu’il connaissait pourraient s’avĂ©rer trĂšs graves, puisque sa bonne foi pourrait ĂȘtre remise en question. AntĂ©rieur Ă  la vente Finalement, le vice doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la vente. En effet, on ne pourra tenir le vendeur responsable pour un vice attribuable au mauvais usage ou Ă  l’entretien inadĂ©quat du bien par l’acheteur. Il est Ă  noter qu’un vice peut apparaĂźtre soudainement ou encore graduellement et ce, aprĂšs la vente, malgrĂ© qu’il soit antĂ©rieur Ă  la vente. Tout est un cas d’ de vices cachĂ©s Une dĂ©tĂ©rioration accĂ©lĂ©rĂ©e des fondations d’une maisonLa prĂ©sence de racines d’arbresDes infiltrations d’eauLa prĂ©sence de fourmis charpentiĂšres dans la maisonLa prĂ©sence de chauves-souris dans un immeubleLa prĂ©sence de rats dans un immeubleMauvais fonctionnement du drain françaisMauvais fonctionnement de la fausse septique et du champ d’épurationCertaines non-conformitĂ©s Ă  la rĂ©glementation en vigueur Il est cependant Ă  noter que chaque cas est un cas d’espĂšce. De ce fait, nous vous recommandons de prendre rendez-vous avec nous afin que nous puissions vous conseiller en fonction de votre situation. Pour consulter des exemples de vices cachĂ©s, nous vous suggĂ©rons de consulter les annotations de l’article 1726 du Code civil du QuĂ©bec en cliquant le lien suivant L’inspection prĂ©-achat par un expert ou un inspecteur en bĂątiment Contrairement Ă  la croyance populaire, il n’est pas obligatoire d’avoir recours Ă  un expert ou Ă  un inspecteur en bĂątiment avant l’achat d’un bien, tel un immeuble. Cependant, il n’en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. En effet, il y a de cela quelques annĂ©es, il Ă©tait obligatoire pour un acheteur de faire appel Ă  un expert ou Ă  un inspecteur en bĂątiment afin que le vice puisse ĂȘtre considĂ©rĂ© comme cachĂ© et ainsi ĂȘtre couvert par la garantie lĂ©gale. Heureusement pour l’acheteur, ce temps est rĂ©volu!Par contre, si l’acheteur aperçoit une anomalie lors des diffĂ©rentes visites de la propriĂ©tĂ©, celui-ci devra alors recourir aux services d’un expert ou d’un inspecteur en bĂątiment, sans quoi le vice dĂ©celĂ© pourrait ĂȘtre qualifiĂ© d’ qu’il en soit, peu importe la situation, il est tout de mĂȘme recommandĂ© d’avoir recours aux services d’un expert ou d’un inspecteur en bĂątiment avant l’achat d’un bien afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. De plus, cela pourrait grandement aider l’acheteur Ă  nĂ©gocier le prix de vente Ă  la baisse, le cas Ă©chĂ©ant. Protection de l’acheteur contre les vices cachĂ©s Le Code civil du QuĂ©bec prĂ©voit Ă  son article 1726 une garantie lĂ©gale contre les vices cachĂ©s. En effet, lors de la vente, le vendeur doit garantir Ă  l’acheteur que le bien et ses accessoires sont exempts de entend par garantie lĂ©gale, une garantie minimale qui est prĂ©vue par la loi. En d’autres mots, les parties soit l’acheteur et le vendeur n’ont pas Ă  prĂ©voir cette garantie dans le contrat de vente pour qu’elle s’applique. Or, il s’agit d’une garantie minimale et donc, les parties peuvent indiquer au contrat des protections supplĂ©mentaires Ă  celles prĂ©vues Ă  l’article 1726 est Ă©galement Ă  noter que les parties peuvent Ă©galement diminuer cette garantie ou l’exclure complĂštement. Par contre, si le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le vice, la clause exonĂ©ratoire exclusion de la garantie lĂ©gale sera inopĂ©rante. En d’autres mots, mĂȘme si le contrat prĂ©voit que la vente est faite sans garantie lĂ©gale, si le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le vice, il pourrait alors ĂȘtre question de dol ou fraude, donc la garantie lĂ©gale s’appliquerait tout de comme toute bonne rĂšgle a son exception, il est possible que la garantie lĂ©gale ne s’applique pas malgrĂ© que le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le vice. Ceci est possible si et seulement s’il est mentionnĂ© au contrat que l’acheteur achĂšte le bien Ă  ses risques et pĂ©rils. Le vendeur doit Ă©galement ĂȘtre un vendeur non professionnel pour ĂȘtre entiĂšrement libĂ©rĂ© par cette clause. Quoi qu’il en soit, le dol sous forme d’omission, de mensonges, de rĂ©ticence ou de manƓuvre frauduleuse ne peut ĂȘtre couvert par la clause de vente aux risques et pĂ©rils de l’acheteur. Il faut donc ĂȘtre trĂšs prudent, en tant que vendeur, lorsque l’on connaĂźt le vice, mais qu’on ne dĂ©sire pas le mentionner Ă  l’acheteur. DĂ©nonciation du vice au vendeur DĂšs que l’acheteur a connaissance de l’existence du vice cachĂ©, celui-ci a l’obligation de le dĂ©noncer au vendeur. Cette dĂ©nonciation a pour but d’informer le vendeur de la nature du vice et de lui permettre de constater par lui-mĂȘme l’existence et l’ampleur du vice allĂ©guĂ©. Aussi, la dĂ©nonciation devrait contenir une mention quant au dĂ©lai accordĂ© au vendeur afin de lui permettre d’examiner le bien. Celui-ci aura Ă©galement la possibilitĂ© d’exĂ©cuter ou de faire exĂ©cuter les rĂ©parations par l’entrepreneur de son choix, conformĂ©ment aux rĂšgles de l’art, ou encore d’indemniser l’acheteur afin qu’il exĂ©cute ou fasse exĂ©cuter les rĂ©parations 1739 du Code civil du QuĂ©bec prĂ©voit aussi que cette dĂ©nonciation doit se faire par Ă©crit. Il est Ă©vident qu’il est toujours plus courtois d’appeler le vendeur pour l’avertir de la situation, mais vous avez tout de mĂȘme l’obligation de le faire par Ă©crit. Il n’est donc pas rare d’appeler le vendeur pour l’avertir et de lui faire parvenir une lettre rĂ©itĂ©rant les mĂȘmes faits que ceux relatĂ©s lors de la conversation dĂ©nonciation doit se faire dans un dĂ©lai raisonnable. Selon la jurisprudence, un dĂ©lai de 6 mois pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant un dĂ©lai raisonnable. Or, tout Ă©tant une question de faits, tout dĂ©pendra des circonstances et variera en fonction des usages, de la nature du bien et du niveau d’urgence du vice. Dans certains cas, une dĂ©nonciation aprĂšs 6 mois a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme Ă©tant raisonnable. Il est toujours prĂ©fĂ©rable de dĂ©noncer le vice dĂšs que l’acheteur en a connaissance pour ne pas risquer de se faire opposer une dĂ©nonciation jugĂ©e contre, encore une fois, il existe une exception. Si le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le vice, celui-ci ne pourra pas s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© en allĂ©guant une dĂ©nonciation tardive. Recours possibles de l’acheteur contre le vendeur Il existe plusieurs recours possibles en cas de vices cachĂ©s, mais le choix du recours appropriĂ© dĂ©pend, encore une fois, des circonstances de chaque cas d’ titre d’exemple, voici quelques-uns des recours possibles Demander au vendeur d’effectuer les rĂ©parations nĂ©cessaires afin de rectifier la situationDemander une diminution du prix de vente ou une compensationDemander une annulation de la vente cependant, les tribunaux sont plus rĂ©ticents Ă  l’accorder et le fardeau de preuve est donc plus imposant Dans le cas oĂč le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le vice, l’acheteur pourra obtenir la restitution du prix de vente ET des le vendeur ne pourra ĂȘtre tenu responsable pour une perte du bien Ă  cause de la faute de l’acheteur ni en cas de force majeure. Dans ces deux cas, l’acheteur devra dĂ©duire de sa rĂ©clamation la valeur du bien dans l’état oĂč il se trouvait lors de la perte. Vous conseiller et vous reprĂ©senter en litige civil et commercial, notre devoir et notre passion Notre cabinet d’avocats situĂ© Ă  MontrĂ©al conseille rĂ©guliĂšrement des entrepreneurs, des entreprises et des citoyens aux prises avec des problĂšmes de vices cachĂ©s. Étant toujours une question de faits, n’hĂ©sitez pas Ă  communiquer avec nous afin d’obtenir des conseils relativement Ă  votre situation. Il nous fera plaisir de vous conseiller et de vous reprĂ©senter pour tous vos dossiers en vices cachĂ©s, que ce soit Ă  la Cour SupĂ©rieure, Ă  la Cour du QuĂ©bec ou pour votre dossier aux Petites CrĂ©ances. . 167 171 386 55 469 270 246 47

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